dimanche 20 septembre 2015

Attention chute de mangues !

Il y a un an déjà nous découvrions notre jardin avec ses bananiers et son manguier. La saison des mangues est bien lancée et on ne se souvient pas en avoir eu autant l'année dernière.
Attention chute de mangues !



Mangues au sommet !
Il en tombe tous les jours des dizaines depuis au moins une semaine et heureusement que l'arbre se déploie aussi largement sur les propriétés voisines. Si nous les enlevons quotidiennement ce n'est pas le cas ailleurs et bien sur elles pourrissent en libérant l'odeur caractéristique du fruit bien mûr laissé en plein soleil.

Nous avons résolu l'énigme de la quantité importante de fruits dans l'arbre, les chauves-souris ne sont pas au rendez-vous ! En effet l'année dernière elles avaient envahi le manguier de bonne heure et l'avaient dévalisé de tous ses fruits en moins d'une semaine.

Notre manguier !
Nous profitons donc de ces mangues fraîches quotidiennement en attendant l'arrivée de nos amis les chiroptères.

Pour la petite histoire la mangue originelle vient des Indes et l'ère des grandes explorations aura assuré sa diffusion dans le monde entier. Aujourd'hui on en compte des milliers d'espèces avec un fruit pesant de 300 g à 2 kg. Heureusement pour nous la catégorie de nos mangues relève du modèle léger. Mais quand même il ne fait pas bon être dans le jardin au moment d'une chute car les fruits les plus hauts tombent de plus de 15 m et lorsque l'un d'entre eux trouve notre toit métallique au lieu du jardin c'est comme un coup de fusil.

L'essentiel est de profiter de ce fruit délicieux riche en vitamines A, B, C et au fort pouvoir antioxydant.

Bonne dégustation !


mercredi 9 septembre 2015

Au bord de l'Ogooué !

A l'occasion du séjour de notre fiston nous n'avons pu faire autrement que de retourner à Lambaréné pour lui faire découvrir l'hôpital du docteur Schweitzer et sa ville, lieux que nous aimons bien pour leurs côtés reposants et dépaysants.

La sortie en pirogue sur le fleuve Ogooué fut naturellement organisée, nous avons vu les traditionnels pélicans, singes, hippopotames et cerise sur le gâteau un crocodile en train de bronzer sur un tas de branches mortes.

Encore un beau spectacle !

Crocodile !


Chalutier échoué !

Chaque matin en se levant nous avons la chance de voir la mer depuis la terrasse. Quelle ne fut pas notre surprise d'apercevoir hier matin un chalutier à quelques encablures* à peine de la côte.


Vue de la terrasse !


En fait il y a de nombreux navires dans l'estuaire mais ils ne s'approchent jamais de la côte car devant Libreville la hauteur d'eau est très peu importante et dès marée basse les rochers affleurent immédiatement.

Ce navire a donc dû briser ses amarres et dériver jusqu'à s'échouer. Il va subir le mouvement de la houle pendant 2 jours avant que les moyens adéquats pour le dégager de sa situation délicate ne soient trouvés.

Chalutier échoué !


* Ancienne mesure de longueur appliquée aux câbles des ancres et qui servait à estimer les courtes distances. (L'encablure était de 120 brasses [environ 195 m] ; lors de l'adoption du système métrique, on la fixa à 200 m.) (Larousse)

dimanche 6 septembre 2015

Les baleines à bosse !

Le Gabon offre une grande diversité animalière terrestre et depuis notre arrivée nous en avons eu un bel aperçu.
Mais le Gabon c'est aussi un espace marin très riche avec un animal exceptionnel : la baleine à bosse. Ce mammifère occupe tous les océans du monde, vit par petit groupe et migre lors de la phase de reproduction. Sa migration l'amène au large du Gabon au moment de la petite saison sèche qui dure de juillet à août.

Mer peu agitée mais humide !
Revenant de congés de France le 21 août, nous avons rendez-vous avec Arnaud, grand spécialiste des baleines, dès le 22. Nous  le retrouvons à l'embarcadère de Michel Marine et nous embarquons pour une virée de 5 heures au large de l'estuaire de Libreville, heureusement nous avons pris nos cachets de nautamine.

Au large de l'estuaire !

Il nous faut environ une heure pour atteindre le large et nous nous retrouvons à plus de 40 km de la côte. L'observation peut commencer. A partir de maintenant nous scrutons l'horizon à la recherche du moindre indice, une gerbe d'eau signe d'un saut, un nuage translucide témoin d'un souffle.

A environ 2 km nous pouvons apercevoir une véritable explosion d'eau, le spectacle va commencer. Arnaud met le cap sur ce qui ressemble au résultat d'un saut de baleine et en moins de 5 minutes nous sommes sur zone. Il met les moteurs au ralenti et nous guettons le moindre changement au niveau de la surface. Encore un peu de patience et le premier souffle se fait entendre puis un second. Elles sont là. 


La "bosse"
Bientôt c'est un dos qui apparaît, la fameuse bosse, très caractéristique de ce mammifère marin qui malgré son poids, entre 20 et 30 tonnes, fait preuve d'une très grande souplesse. Sa tête apparaît brièvement lors du souffle puis tout son corps s'arrondit pour montrer sa nageoire dorsale et enfin la caudale se dresse majestueusement, reste un instant immobile puis disparaît dans un nuage de vapeur.



C'est à ce moment que se forme à la surface de la mer une véritable nappe d'eau totalement lisse comme un miroir seul témoignage de la présence de ce cétacé de 25 tonnes.

Le "miroir"
La baleine plonge pour 10 minutes puis reprend le même ballet. Il y en a 3 autour du bateau qui semble d'un coup bien petit mais aucune sensation de stress malgré la proximité avec ces monstres marins.

Un saut a lieu un peu plus loin puis des dauphins viennent jouer autour de nous. Nous remettons en route car le trio s'est éloigné mais encore 5 minutes et nous retrouvons un nouveau groupe de baleines toujours aussi joueuses car elles se laissent approcher  et commencent aussi leurs mouvements d'ondulations puis de plongeons. Certaines font claquer leurs nageoires pectorales, d'autres se retournent complètement pour se retrouver sur le dos, c'est un merveilleux spectacle qui se déroule devant nos yeux ébahis. 

Quant au saut, nous en verrons mais de façon furtive car il est impossible de prévoir le point de sortie. Cela étant ces moments rares resteront gravés à jamais dans nos mémoires. 

Nageoire caudale !
Nous allons passer près de 3 heures à suivre différents groupes qui se livreront tous aux mêmes jeux de cache-cache mais se laisseront toujours approcher. 

Il faut maintenant mettre cap sur Libreville mais nous savons déjà que nous renouvellerons cette expérience forte en émotion.