samedi 16 avril 2016

Victoria Falls National Park !

Après le vol en hélico, nous décidons de nous approcher encore plus près de la "fumée qui gronde" et de cheminer à pied au sein du Victoria Falls National Park. 
Circuit pédestre !
 La navette de l'hôtel nous emmène sur place et après avoir loué un kway et acquitté nos droits d'entrée nous pénétrons dans l'enceinte du parc national. La balade dure environ 1 h 30 et va consister à longer la faille face aux chutes afin d'accéder à une dizaine de points de vue qui nous permettrons d'être parfois à moins de 100 m de la cataracte.
Livingstone, à gauche !

Devil's Falls !
Ce qui surprend en premier lieu c'est le grondement qui nous laisse imaginer la puissance du fleuve alors que pour l'instant nous sommes en pleine forêt tropicale et que nous n'avons aucune vision sur les chutes. La promenade est agréable et le premier objectif est d'atteindre la statut de Livingstone dressée fièrement sur la partie ouest de la faille côté Zimbabwe. C'est à ce moment que nous entrons en contact visuel avec les chutes. Devil's Falls, tel est le nom de la première cataracte, étroite mais violente. Si les impressions vues d'hélicoptère nous donnaient des sentiments de majesté et de grandeur, ici c'est la puissance du fleuve qui apparaît sans conteste.



Cataract Island !

Vue de la faille !

Rainbow Fals !
On va ainsi longer la faille durant 1,5 km en progressant de point de vue en point de vue et vers la mi-parcours on va comprendre l'intérêt du kway. Il se met littéralement à pleuvoir, nous sommes arrivés dans la zone où le nuage de vapeur est le plus puissant et on se retrouve sous une véritable averse. On va continuer ainsi jusqu'à apercevoir le pont qui relie le Zimbabwe à la Zambie protégés par moment par les arbres lorsque nous entrons dans la forêt humide unique en son genre.

Frontière avec la Zambie 
Nous venons de longer le plus long rideau d'eau au monde dont les embruns vaporisés sont visibles de 30 km depuis la route de Lusaka en Zambie et de 50 km depuis la route de Bulawayo au Zimbabwe.

Heureusement la température extérieure est très agréable et nous ne mettrons pas beaucoup de temps pour nous sécher d'autant que nous remontons à pied jusqu'à la bourgade de Victoria distante de 2 km du parc. C'est en ville que nous retrouvons notre navette. Pendant notre attente nous avons l'occasion de vérifier la présence de la faune locale au milieu de la population, une colonie de babouin est en train de se battre sur un toit et traverse ensuite la route principale en évitant soigneusement les véhicules. Personne ne semble surpris, à part nous bien sûr !

Attention traversée de babouins !
Nous terminons cette journée à l'hôtel tranquillement car depuis le début du séjour nous avons beaucoup couru mais cela en valait vraiment la peine. Une promenade nous laisse encore voir des animaux en toute liberté sur les pelouses de la résidence et attention à ne pas laisser les fenêtres de notre chambre ouverte sans surveillance car immédiatement nous aurions des visiteurs, très mignons mais chapardeurs. Sinon il faut aussi se méfier des crocodiles car le fleuve n'est qu'à  3 km et il paraît que ces animaux n'hésitent pas à parcourir de telle distance pour se nourrir. Bref encore une journée riche en émotions !

Attention aux crocodiles !


Phacochère à l'hôtel !
Un voisin !

Mignon mais chapardeur !
Demain c'est le vol retour sur Johannesburg puis Libreville. Un conseil, si vous avez l'occasion de venir en Afrique du sud...  n'hésitez surtout pas !

Victoria Falls en hélico !

Cette deuxième journée au Zimbabwe va être entièrement consacrée aux chutes Victoria. Tout d'abord un survol en hélicoptère d'une dizaine de minutes est programmé ce matin puis une promenade à pied dans le Victoria Falls National Park nous permettra ensuite d'aller encore plus près de cette merveille de la nature.
Le zambèze !
En amont des chutes !
Mosi-oa-Tunya, nom donné par les populations locales à ces cataractes signifie la "fumée qui gronde". David Livingstone, l'explorateur écossais qui fut le premier européen à observer les chutes en 1855, les renomma Victoria en l'honneur de la reine du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine juste de l'autre côté du fleuve porte le nom de l'explorateur.

Le pont frontière !
10 h 00 : nous rejoignons l'hélistation située à 500 m de notre hôtel et recevons le briefing d'usage avant décollage. Béatrice passe à l'avant de l'appareil tandis que j'embarque en places arrières avec 2 autres passagers. Nous avons toute la place suffisante et surtout une vision parfaite grâce à une énorme surface vitrée. Le spectacle peut commencer.

Les chutes !
Décollage en douceur, passage au dessus de l'hôtel puis direction le Zambèze à environ 4 km en amont des chutes. Nous apercevons le panache de vapeur et l'hélicoptère survole maintenant le fleuve. Nous allons droit sur les chutes  et découvrons subitement l'ampleur du décor. Pendant 10 min nous allons faire des huit au-dessus de ces cataractes et prendre conscience de la force du fleuve à cet endroit. Nous distinguons parfaitement le pont qui relie le Zimbabwe à la Zambie et les gorges dans lesquelles le Zambèze poursuit sa course pendant près de 80 km avant de retrouver un cours normal.
Main's Falls !

Faille de 1700 m !
Devil's Falls
Que dire ? On ne se lasse pas de cette vision qui nous permet d'embrasser d'un seul coup d'oeil la majesté de ce lieu unique considéré comme l'un des plus spectaculaires du monde. Le fleuve se jette à cet endroit dans une cataracte sur environ 1700 mètres de large et jusqu'à  plus de cent mètres de haut. Les chutes Victoria donne le spectacle remarquable de se jeter dans une longue faille de ce plateau d'Afrique australe  avant de s'échapper par un étroit canyon. 

Le vol touche à sa fin, un dernier passage sur le fleuve et c'est le retour à l'hôtel. Nous venons de passer un merveilleux moment.



Heureux !







vendredi 15 avril 2016

Bienvenue au Zimbabwe !

Réveil 5 h 30. Taxi pour l’aéroport. Décollage à 7 h 30 pour un vol de 2 heures avec British Airways.
9 h 30 : atterrissage à Johannesburg. Changement de terminal pour récupérer nos bagages.
Le Cap - Victoria Falls !
10 h 00 : présentation au comptoir de air Zimbabwe, enregistrement et direction la zone douanière pour un énième contrôle et enfin pause café dans la salle de départ pour un décollage à 12 h 00.

Aujourd’hui nous prenons la direction des chutes Victoria côté zimbabwéen pour une ultime découverte de cette Afrique australe. Heureusement que l’on aime bien prendre l’avion car cette partie du séjour sera très courte et on redécollera dans 2 jours exactement. A propos de vol, si nous avions remarqué les initiales BLW sur notre ticket nous n’aurions pas été surpris d’entendre le chef de cabine nous demander d’attacher nos ceintures pour un atterrissage alors que nous volions seulement depuis une heure et demi. Que se passe-t-il ? Tout simplement le parcours se fait en 2 parties et nous nous posons à Bulawayo, 2° ville du Zimbabwe, pour y déposer 95 % des personnes embarquées. Nous devons aussi descendre et c’est ainsi que nous sommes 4 à faire nos formalités d’entrée sur le territoire pour ensuite refaire le circuit d’embarquement et remonter dans l’avion qui redécollera 45 min après son posée. Nous avons un Airbus complet pour 4 pour faire la dernière partie du trajet. Surréaliste !

Attention aux bagages !
On approche du but et le chef de cabine nous avertit que les chutes Victoria seront visibles avant d’atterrir  et effectivement  nous les apercevons bientôt par le hublot. En fait de chutes nous apercevons surtout l’immense nuage de vapeur d’eau qui se forme au-dessus des cataractes, impressionnants !

Le nuage de vapeur vu d'avion !
Les formalités vont aller très vite cette fois et un minibus nous attend pour nous déposer à notre hôtel situé à environs 20 min d’une route parfaitement rectiligne qui relie l’aéroport à la petite ville de Victoria Falls. C’est un paysage de savane et de forêt tropicale qui se présente à nous et le conducteur est prudent car le passage d’animaux comme des buffles ou des babouins est très fréquent. Pour cette fois on est tranquille.
Forêt tropicale !
 Nous arrivons à l’hôtel, Elephant Hill, magnifiquement situé sur des hauteurs et de la chambre nous avons une vue imprenable sur la forêt et surtout sur le nuage de vapeur d’eau signalant la position des chutes à moins de 5 km à vol d’oiseau.
Le nuage de vapeur vu depuis la chambre !
A peine avons-nous déposé nos bagages que nous partons pour notre activité programmée de cette 1° journée au Zimbabwe, un tour en ferry sur le fleuve Zambèze afin d’apercevoir la faune locale et assister au coucher du soleil tout en sirotant un verre. Avec ses 2750 km, ce fleuve est le 4° d’Afrique. Il prend sa source en Zambie, fait une incursion en Angola, sert de frontière entre Zambie et Namibie puis avec le Zimbabwe et enfin se jette dans l’océan Indien après avoir traversé le Mozambique.
Le Zambèze !

Navigation reposante !
Bien assis à bord de cette embarcation, nous prenons maintenant le temps de nous « reposer » un peu car depuis ce matin c’est la « course ». Alors profitons bien de cet instant présent particulièrement calme. La navigation se fait tout en douceur à quelques encablures pourtant d’un monstre bouillonnant que l’on ne peut qu’imaginer car totalement hors de notre portée visuelle si ce n’est ce nuage tellement anodin en apparence et bien sûr le grondement assourdi de la bête.
Aigrette !

Crocodile !
 Pour l’instant c’est la tranquillité du fleuve qui nous emporte. Un crocodile profite du calme de cette fin d’après-midi pour se reposer sur la berge tandis que les oiseaux tels que des pélicans ou des aigrettes passent en criant joyeusement. Des traces laissent à penser que les hippopotames ne sont pas loin mais ils préfèrent sûrement l’abri des hautes herbes.

Lumière romantique !
Le soleil se prépare pour son grand final et sa course va bientôt se terminer au dessus de la forêt qu’il inonde d’une lumière violette. Notre première journée au Zimbabwe va se terminer sur cette image  idyllique et demain nous irons voir le monstre !


Coucher de soleil sur le Zambèze !

jeudi 14 avril 2016

Dernière journée au Cap !

Après un bon petit déjeuner nous nous préparons pour notre dernière journée à Cape Town. Aujourd’hui le cœur de la visite sera la prison de Robben Island mais auparavant nous souhaitons voir la ville elle-même aussi décidons nous de partir à pied de l’hôtel puis de prendre un taxi.
De Sea Point à Bo-Kaap !
Nous rejoignons la route supérieure qui passe en contrebas de Signal Hill et qui va nous servir de fil conducteur pour atteindre le quartier de Bo-Kaap. Au bout de trente minutes de marche, la chaleur devenant plutôt importante, nous profitons du passage d’un taxi pour le prendre et gagner un temps précieux et réparateur. Le chauffeur, devrais-je dire, la taxi woman, est très sympathique et conduit une vieille Mercedes 200 des années 80 intérieur cuir encore très confortable. On souhaite aller au quartier malais qu’elle nous présente rapidement et surtout elle nous indique le circuit à faire pour profiter au mieux de cette partie typique de Cape Town. Décidément les sud-africains sont définitivement des personnes serviables et porteur d’une bonne humeur permanente.

Tout en couleurs !
Comme prévu, elle nous dépose à l’angle de Wales et Bruitengracht Street et nous démarrons la visite de ce quartier pittoresque appelé Bo-Kaap. Signifiant « au-dessus du Cap » en afrikanns, il se situe donc non loin du centre ville sur les flancs de la montagne de Signal Hill. Il abrite une forte concentration de descendants de populations originaires de l’actuelle Malaisie, d’Inde et d’Indonésie.

Vue de Bo-Kaap !
Sa particularité réside dans la présence de nombreuses rues pavées et surtout de maisons peintes de couleurs pastel et de mosquées dont l’architecture rappelle bien sûr celle de l’Asie du sud-est. Nous évoluons dans un ensemble très coloré et particulièrement escarpé mais la récompense est au bout du chemin car bientôt nous avons une vue imprenable sur Table Mountain.
Façade victorienne !
Nous redescendons Longmarket Street pour revenir vers le centre ville, passons par la cathédrale St Georges puis flânons sur St Georges Mall tout en architecture victorienne. Encore un effort et nous nous retrouvons au milieu des tours modernes du Centre de conférence international.
Vue depuis le Centre de conférence !
Il est temps de se diriger vers les docks en longeant le canal car nous avons rendez-vous à 13 h au Nelson Mandela Gateway pour prendre le ferry pour l’île de Robben Island. Nous profitons d’un moment de répit pour nous restaurer assis dans de confortables fauteuils avec vue sur le port et juste avant l’embarquement nous faisons une rapide visite du musée de l’Apartheid.
Robben Island !
Il serait trop long de traiter ce sujet mais il me semble important néanmoins d’en rappeler quelques notions. Si la ségrégation raciale a toujours existé, elle a atteint un niveau exceptionnel quand on songe à la mise en œuvre d’une véritable politique régie par des lois il y a à peine 70 ans. C’est en 1948 que la législation Sud-africaine grave dans le marbre, pour ne citer que quelques exemples, l’interdiction des mariages mixtes, la création de zone urbaine distincte, la classification de la population (blanc, noir, coloured, indiens), la délivrance de laissez-passer pour permettre aux noirs de passer dans des quartiers blancs pour travailler ou encore la délimitation de lieux publics distincts. Il faudra attendre les années 1990 pour que soient abolies la majeure partie d’entre elles, il y a donc à peine 25 ans.

Embarquons maintenant pour l’île de Robben Island où nous allons procéder à notre internement dans l’une des prisons les plus célèbres au monde qui a vu passer bon nombre de personnes dont le très prestigieux Nelson Mandela.
Entrée de Robben Island !
La mer est calme et d’un bleu profond et 45 minutes sont nécessaires pour effectuer la traversée et atteindre une île plate, désertique, soumise à tous les vents de l’océan. Distante de 7 km de Cape Town et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Robben Island a été utilisée comme prison, léproserie, hôpital psychiatrique et poste militaire de défense. On accoste directement devant l’entrée principale puis un guide s’approche pour nous expliquer le déroulement de la visite. Un parcours au sein de la prison elle-même puis un tour en bus de l’île.
Chacun son passage !
C’est parti pour 1 h de présentation des conditions de détention avec circulation dans les divers bâtiments et quelques haltes au cours desquelles notre guide, un ancien prisonnier, s’attache à décrire quelques points particuliers comme la séparation des internés en fonction de leur race (les noirs ont une ration alimentaire plus petite), les conditions de visite (1 fois par 6 mois pour les « politiques ») et bien sûr la place des prisonniers particuliers comme Nelson Mandela, « Madiba », matricule 46664, dont nous verrons la cellule. Il va y passer 18 ans avant de rejoindre la prison de Pollsmoor pour 9 années supplémentaires.
La cellule de "Madiba"
Fichage des prisonniers !

Le témoignage de cet ancien prisonnier est fort intéressant et les pointes d’humour qu’il apporte à son discours dédramatisent la description des dures conditions d’existences qu’il a lui-même vécues. Vérité et réconciliation semblent avoir réussi.

Nous enchaînons, sans jeu de mot, par le tour en bus qui nous permet en 20 min de découvrir ce qui subsiste des épisodes de l’histoire de cette île comme les carrières de chaux du XVII° siècle, la tombe de Hadije Kramat, prince indien, qui mourut en 1755, la chapelle et son presbytère du XIX° siècle, un petit phare et l’église des lépreux.



Nous venons de vivre un grand moment au milieu de l’Histoire et le retour sur le continent nous ramène rapidement à l’instant présent lorsque nous apercevons les docks, la grande roue et toute la vie fourmillante du Victoria et Alfred Water Front.
Victoria et Alfred Water Front !


Un dernier verre dans cet endroit plein de vie avant qu’un taxi nous dépose à l’hôtel. Demain on se lève de bonne heure pour attraper un avion pour Johannesburg où nous prendrons dans la foulée notre vol suivant direction le Zimbabwe et ses chutes Victoria. On se reposera plus tard ! 

mercredi 13 avril 2016

Cape Town Peninsula !

Aujourd’hui nous avons décidé de faire le tour de la péninsule du Cap et pour cela nous avons choisi un minibus pouvant transporter une dizaine de personnes. Le chauffeur arrive à l’heure devant notre hôtel et nous sommes les derniers à prendre place à bord de ce véhicule climatisé. Il est 8 h 30 et le retour est prévu vers 18 h, grande journée en perspective.

Nous allons faire notre périple dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autrement dit passer de l’océan atlantique à l’océan indien et parcourir près de 100 km.
Camps Bay !
Le parcours côtier nous permet d’admirer rapidement les magnifiques plages de sable blanc de Clifton et de Camps Bay avec leurs eaux si claires mais si froides à cause des courants venus du pôle Sud. Clifton est une station balnéaire très prisée des habitants du Cap et les riches habitations nichées sur la falaise offrent des vues panoramiques sur l‘océan. Quand à Camps Bay sa vie nocturne attire un grand nombre de touristes et elle est coincée entre l’océan et la chaîne montagneuse des 12 apôtres même si l’on décompte plus de massifs granitiques.

Hout Bay !
Seal Island !

La route s’élève et bientôt un paysage de montagne remplace la mer lorsque resurgit devant nous l’océan et surtout la magnifique anse de Hout Bay. Petit village de pêcheurs, Hout bay est surnommé humoristiquement « la république de Hout Bay » par les habitants de Cape Town. Belle plage et marché animé, nous allons nous y arrêter car c’est de là que nous allons embarquer pour l’île de Seal Island où nous allons pouvoir observer des milliers de phoques.



Phoques !

Embarquement sur le petit ferry, 45 minutes de navigation pour sortir de la baie et rejoindre l’océan où la houle soulève sans effort notre embarcation. Le pilote, particulièrement adroit, nous approche très près des rochers et nous offre un spectacle hors du commun de centaines de phoques se reposant sur la pierre chaude ou jouant dans les vagues autour du bateau avec une aisance déconcertante. Bien secoués, il est temps de rentrer au port et de poursuivre notre tour.


Nous quittons de nouveau le bord de mer par une route montagneuse et arrivons à la partie la moins large et la plus basse de la péninsule, Noordhoek et Fishhoek, véritable carrefour permettant de revenir sur Cape Town par le côté Est.

Mais nous continuons plein Sud et entrons maintenant dans la spectaculaire réserve naturelle du Cap. Nous allons enchaîner des paysages de falaises accidentées et de grands espaces. Nous n’aurons pas la chance d’en voir mais zèbres, tortues, antilopes et babouins peuplent cette zone et de la côte il est possible d’apercevoir des phoques, des manchots, des dauphins et même des baleines. Pour les botanistes et les amoureux des fleurs, le Cap de Bonne-Espérance est un terrain d'exploration exceptionnel. Près de 70 % des 9 000 plantes recensées sont endémiques à la région, voire au promontoire lui-même. C’est un royaume floral unique qui abrite une végétation introuvable ailleurs. L’Unesco a d’ailleurs inscrit le site sur la liste du patrimoine naturel mondial.
Cape Point !
Nous laissons pour l’instant la route de Bonne Espérance sur notre droite pour nous diriger sur le promontoire rocheux le plus au Sud, Cape Point. Le temps est compté aussi nous allons y accéder en prenant le petit funiculaire qui nous dépose au sommet, Lighthouse, le phare, en 15 min d’une ascension spectaculaire. Nous sommes au bout du monde  sur l’un des caps les plus mythiques ! Il est à la hauteur de sa réputation, venteux, rocheux, tourmenté, initialement nommé Cap des tempêtes il a vu sombrer quantité de navires, tous pris au piège des courants marins générés par l’entrecroisement des océans indien et atlantique. Les très impressionnantes vagues qui viennent s'écraser sur les falaises de Cape Point, à quelques encablures du rivage, donnent une idée du combat que se livrent les deux géants.
Vers Bonne Espérance !
Nous apercevons le cap de Bonne Espérance en contrebas à environ 2 km, dommage que nous n’avons pas le temps de prendre le sentier pour nous y rendre à pied. En revanche nous allons l’atteindre avec notre minibus et faire l’inoubliable photo de ce décor du bout du monde.
Un cap mythique !
Pour les puristes, le cap de Bonne-Espérance n'est pas le point le plus au sud de l'Afrique ni le point de division entre les océans Atlantique et Indien. Le point le plus méridional est à 149 km à l'est-sud-est, au cap des Aiguilles (Agulhas). Cependant, lorsque l'on suit la côte depuis l'équateur, le cap de Bonne-Espérance marque le point psychologiquement important où on commence à voyager plus vers l'est que vers le sud.
Attention danger !
Il nous faut quitter cet endroit mythique car le chemin est encore long, direction Simon’s Town et sa colonie de Pingouins située précisément à Boulders Beach. Juchée sur les rives de False Bay, cette petite ville côtière charmante est aussi l’unique base navale d’Afrique du Sud et nous allons prendre notre repas au Harbour View sur une terrasse qui domine le port de plaisance. Je vais profiter d’une spécialité locale, l’assiette des 3 viandes à base d’antilope, d’autruche et de sanglier.
Simon's Town !
Après cet arrêt gastronomique nous rendons visite à la colonie de manchots du Cap qui évoluent en toute tranquillité entre rochers et plages de sable blanc. L’eau est claire et la baignade au milieu de ces gentils animaux nous tend les bras mais le temps est compté aussi devrons nous nous contenter de les regarder et surtout de les envier.
Manchots du Cap !
Nous remontons plein Nord et atteignons bientôt la grande plage de Muizenberg connue pour son spot de surf, rouleaux garantis. Puis nous quittons définitivement les paysages maritimes pour évoluer de nouveau au plus près de la montagne et rejoindre notre dernière étape du jour, le jardin botanique de Kirstenbosch. Véritable havre de paix et de sérénité au pied du Devil’s Peak nous nous y promenons pendant une trentaine de minutes entre pelouses à l’anglaise et forêt luxuriante sans apercevoir la fleur nationale d’Afrique du sud, la Protée royale.
Jardin botanique de Kirstenbosch !

La Protée Royale !
Voilà notre tour touche à sa fin et après un court passage au centre ville notre guide nous dépose enfin devant notre hôtel, la boucle est bouclée, il est près de 19 h 00. Encore une belle journée sud-africaine pleine d’images merveilleuses. Demain nous serons encore à Cape Town et au programme Robben island.