samedi 24 décembre 2016

Le Centième !!!!!!!!!!!

Quoi de mieux pour clore cette année 2016 que d'écrire notre centième article depuis l'ouverture de ce blog !
Mon beau sapin !

La crèche !
Malgré des températures encore élevées, une petite virée en ville réussit à nous plonger dans l'ambiance des fêtes de fin d'année grâce aux illuminations et aux chalets du marché de Noël !




Ce 3° et dernier Noël passé sur le continent Africain marque une étape supplémentaire vers notre fin de séjour au Gabon avant le retour vers la métropole.

Le compte à rebours a commencé mais nous avons encore plein de projets notamment un déplacement vers les plages de Mayumba et ensuite un voyage en Namibie 

Nous souhaitons à tous nos fidèles lecteurs de bonne fêtes de fin d'année et vous disons à l'an prochain pour de nouveaux récits.


Joyeux Noël et Bonne Année 2017





dimanche 18 décembre 2016

Les panthères du Gabon !

Si le titre peut prêter à confusion, je ne vais néanmoins pas vous parler de l'équipe nationale gabonaise qui participera dans un mois à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2017) organisée ici même au Gabon où les différentes nations joueront à Libreville, Franceville, Oyem et Port-Gentil. Nous aurons l'occasion d'en reparler !
Traversée de l'estuaire !
Non aujourd'hui nous restons dans le domaine animal et il s'agit de raconter notre séjour de 2 jours à Nyonié au milieu de la semaine dernière. En effet nous avons pris la pirogue à Michel Marine mercredi et nous avons découvert à ce moment là que nous ne serions que tous les deux. A nous la tranquillité !

Le trajet sur l'estuaire s'est déroulé sous un ciel gris mais pas de pluie à l'horizon. La marée est basse et nous pensons à la mésaventure subie par des amis qui sont restés 3 heures bloqués sur un banc de sable juste avant d'atteindre le débarcadère. Pour nous pas de problème et nous retrouvons le 4 x 4 sur la terre ferme pour le parcours qui nous emmène maintenant au site tenu par Betty, notre hôte pour ces 2 jours.
Calao en plein vol !

Aigle pêcheur avec son repas !
La faune est déjà au rendez-vous car nous apercevons un aigle pêcheur avec son repas du midi ainsi qu'un grand calao reconnaissable à son casque noir.



Le varan de Nyonié !
Nous arrivons vers 11 h 30 et nous sommes accueillis par Kévin et Romain qui nous désignent notre bungalow. Un bon bain de mer et c'est déjà l'heure de l'apéritif puis du repas annoncé comme toujours par le tintement de la cloche. Nous mangeons avec l'équipe du site dont l'un de ses varans et nous savons désormais que nous serons les seuls invités pendant notre séjour 


Le safari va se dérouler à partir de 16 h et nous mettons à profit notre temps libre pour marcher le long de la plage déserte et se baigner dans une mer chaude et peu agitée puis un peu de lecture à l'ombre suffit à notre bonheur.

Eléphants en famille !
On embarque à l'heure prévue et à peine 20 minutes plus tard nous nous arrêtons brusquement en pleine forêt car des cris puissants retentissent non loin. Il s'agit de chimpanzés que nous apercevons rapidement mais ils sont suffisamment proches pour bien les identifier et j'en compte 4 de belles tailles qui descendent avec leur agilité habituelle pour se fondre ensuite dans la végétation basse.  Après les singes, les éléphants que nous finirons par ne plus compter car aujourd'hui ils se sont tous donnés le mot pour se montrer et c'est tant mieux pour nous.

A table !
Nous poursuivons le safari et sommes en terrain connu. Je signale au guide que j'aimerais pouvoir approcher les guépiers avant qu'ils ne s'envolent tous comme à chaque fois aussi va-t-il prendre les dispositions nécessaires. Je prépare la caméra et la tactique consiste à arriver très vite pour s'arrêter ensuite brusquement juste devant le talus qui leur sert de gîtes.


Envol de guépiers !
Opération réussie ! Le véhicule accélère effectivement et juste après son arrêt c'est l'envol d'une centaine de ces magnifiques oiseaux aux ailes rouges et bleues. J'ai enfin mes photos et vidéos
A la sortie du gîte !

Voilà une journée bien remplie et après avoir aussi vu des buffles et un potamochère s'enfuyant devant le 4 x 4, nous prenons le chemin du retour.

Nous sommes en pleine savane et soudain le véhicule stoppe brutalement, nous ne comprenons pas pourquoi jusqu'à ce que le chauffeur pointe son doigt sur notre gauche en direction d'une termitière à environ 15 mètres. Nous n'en croyons pas nos yeux, devant nous tranquillement allongée dans l'herbe de la savane, une panthère du Gabon. Je me précipite pour faire des photos car j'ai peur de la perdre rapidement de vue. Quelques uns l'ont vue la nuit dans les phares des véhicules, d'autres l'ont aperçue s'enfuyant à travers la savane, aussi je ne veux pas manquer cette occasion !
Quoi ma gueule ?
Mais aujourd'hui la chance a décidé de nous accompagner encore une fois car le superbe animal ne bouge pas un cil et nous fixe sans broncher. Nous allons ainsi passer près de 15 min littéralement en tête à tête avec le fauve. 

Superbe panthère !
Romain, qui conduit, a laissé le moteur tourner au ralenti et avance encore un petit peu pour avoir un autre angle de vue. La panthère ne bouge toujours pas et nous sommes désormais à 5 m d'elle. Pas besoin de zoom pour admirer sa magnifique robe tachetée de jaune et de noir et ce qui frappe c'est son regard fixe qui nous observe autant que nous l'observons. A quoi pense-t-elle ? Représentons-nous un danger ou un repas ?

Il est temps de partir !
Toujours est-il que nous aurons eu tout le loisir de profiter de ce moment exceptionnel avant qu'elle ne décide finalement de s'éloigner très doucement et rejoindre la forêt toute proche d'une démarche chaloupée particulièrement élégante. Que du bonheur !

C'est plein d'euphorie que nous retrouvons le campement et la discussion ce soir tournera inévitablement autour de la panthère.
A la recherche des sucs !

Trace de varan !
Après une bonne nuit nous décidons de ne pas faire la marche matinale et plutôt de profiter d'un peu de repos supplémentaire. Par contre nous faisons à partir de 8 h notre propre randonnée le long de la mer en espérant rencontrer quelques animaux et notamment des éléphants car nous en avions rencontrés lors de notre dernier périple. Le littoral est désert et seuls des oiseaux vont nous accompagner pendant notre 1 h 30 de promenade. Une trace de varan nous rappelle l'existence d'autres vies animales.


Seule sur la plage !

Mouettes !
Un bain de mer, un peu de lecture, un apéritif et un dernier repas entre amis, quoi de mieux pour conclure ce séjour qui restera à jamais dans nos mémoires !


samedi 17 décembre 2016

Rando forêt plage !

Il y a déjà quelques semaines que nous n'avons pas randonné vers le Cap Estérias alors samedi dernier nous avons réuni une bande d'amis pour leur proposer la découverte de la forêt de Raponda et surtout sa plage située à environ 6 km du parking.

Après un bon petit déjeuner chez Pélisson, nous nous retrouvons tous à 9 h au point de départ, sac au dos et machette à la ceinture.

Nous connaissons bien cette partie du parc d'Akanda et l'agence des parcs nationaux entretient régulièrement cette zone dont les sentiers sont désormais parfaitement délimités. Celui que nous allons emprunter, le rouge, est le seul qui ne possède pas encore son panneautage mais des marques sur les arbres permettent de le suivre en toute tranquillité (et en plus j'ai mon GPS avec sa trace au cas ou !).

Nous n'aurons pas besoin de la machette pour dégager le parcours aussi c'est en moins de 2 h que nous allons atteindre la plage en passant par la boucle Nord. Et maintenant à nous le sable blanc, une baignade bien méritée et un pique-nique sous les palmiers.

Baignade bien méritée !
Nous sommes arrivés de bonne heure car il a fallu prendre en compte l'horaire des marées pour ne pas prendre le risque de ne pouvoir accéder à la plage. En effet, le bord de mer à cet endroit n'est pas très large et à marée haute on aurait été condamnés à rester au niveau de la mangrove ce qui n'est pas le meilleur lieu pour un pique-nique.

Après avoir pris une noix de coco pour dessert, nous reprenons le chemin du retour en passant cette fois par la boucle Sud qui est un tout petit peu plus longue. La chaleur en ce début d'après-midi est bien présente et alliée à l'humidité ambiante sous le couvert des arbres elle provoque une sensation d'oppression qui va rendre le parcours un peu plus compliqué.

Attention la marée monte !
Il nous faudra environs 2 h 15 pour revenir mais nous aurons pris le temps de passer par la "cascade" et surtout nous aurons pu observer à loisir un animal qui a laissé passer les trois quarts du groupe juste devant lui avant d'être repéré par l'arrière-garde, une vipère d'un magnifique vert posée au milieu du sentier sur une petite branche.

Vipère !
Avis aux spécialistes pour son identification précise !

En tout état de cause on ne saura jamais ce qui l'a rendue apathique au point de n'avoir pas bougé un seul instant même pendant qu'on l'observait de très près.

Quel équilibre !
Encore une bonne journée qui laissera quelques courbatures et quelques souvenirs de plus !

dimanche 4 décembre 2016

Mon dernier 10 km de Libreville !

Nous sommes le dimanche 27 novembre 2016 et pour la 3° année consécutive je vais participer au Marathon de Libreville. Après les 21 km en 2015, je redescends sur le 10 km afin de pouvoir accompagner les stagiaires médecins de la 8° promotion qui sont désormais inscrits systématiquement à cette course afin de favoriser leur esprit de cohésion.

Le plateau sportif est toujours relevé et les athlètes kényans ou éthiopiens monopolisent les places d'honneurs sur le marathon.

Me chercher pas !
Le départ est donné pour les trois courses à 8 h 30 et il fait déjà chaud ! Etant bien placé au moment du coup de feu qui libère les athlètes je me retrouve rapidement au 1° km sans avoir été gêné et atteins le 2° km en 10 min ce qui constitue pour moi un départ peut-être un peu trop rapide car je vise de passer sous l'heure.
Jusqu'ici tout va bien !
Maintenant arrive la portion la plus difficile car la pente du boulevard triomphal s'accentue progressivement jusqu'au 4° km avant de redescendre un tout petit peu puis de reprendre du pourcentage jusqu'au 5° km, lieu du demi-tour.

Je passe en 27 min au ravitaillement et attaque le retour qui promet d'être très long. Je suis toujours dans le rythme mais je sens bien que le plus dur est à venir car même la partie descendante ne me permet pas de récupérer.

Peu importe, je suis toujours dans mon timing et la barre des 55 min reste mon objectif. Je profite de chaque coureur qui me double pour reprendre du rythme et je rencontre des personnels de l'Ecole sur le parcours qui constituent autant d'encouragements.


Cherchez-moi !
Enfin le portique de la ligne d'arrivée et un temps de 55 min 15 sec au compteur. Objectif atteint.
Tout va bien !
Maintenant il faut déjà penser à récupérer et boire dès que possible car la température est élevée (35°). Les stagiaires arrivent les uns après les autres et tous atteignent la ligne d'arrivée sans encombre. Là aussi objectif atteint, ils auront désormais une histoire sportive commune à se raconter.
Et de trois !
Quant à moi, je m'en retourne à la maison à pieds tranquillement en pensant à cette course que je viens de faire pour la dernière fois ce qui constitue le premier signal fort de notre fin de séjour qui va arriver rapidement même s'il reste encore 7 mois.

De Léconi à Franceville !


4 novembre 2016.

Notre séjour tire sur la fin et aujourd'hui nous rejoignons Franceville pour y attraper notre train "l'Equateur" de 19 h qui nous déposera à Owendo 12 heures plus tard.

Un dernier petit déjeuner chez "Paul" puis c'est le départ en minibus de location. Nous faisons un détour par la ville pour profiter encore une fois de la source Andza. Le temps est clair et nous devrions pouvoir observer à loisir des paysages que nous connaissons bien maintenant car nous allons emprunter la RN3 en sens opposé.

Utilisation du torchis !
La traversée de Léconi nous permet de prendre conscience des différents modes de construction des habitats comme l'utilisation du torchis ou carrément celle de tôles en métal servant normalement à la confection des toitures.
Ou de la tôle !
Nous profitons du passage devant une plantation de café pour faire une petite pause, se dégourdir un peu les jambes et apercevoir au milieu des plants des petits ananas.
Pause café !

Et jus de fruit !
La route défile et nous passons rapidement Bongoville. Par contre un peu plus loin nous allons perdre une trentaine de minutes lors du passage d'un contrôle de gendarmerie. Pour une raison inconnue nous allons devoir tous descendre du minibus et se présenter un à un devant un pandore qui va soigneusement enregistrer sur un cahier d'écolier toutes les informations inscrites sur nos cartes d'identité. Cette opération se fait bien sûr dans le calme et après les salutations d'usages nous pouvons poursuivre notre chemin. C'est la première fois que je suis contrôlé de la sorte et je comprends un peu mieux l'agacement des personnes qui ont droit à ce genre de procédures plusieurs fois par jour sur les longs trajets surtout si pendant ce temps les autres véhicules passent sans être inquiétés. Par ailleurs c'est une donnée qu'il faut prendre en compte dans les organisations de séjour si le temps est compté pour prendre un avion par exemple.
Franceville !
En ce qui nous concerne nous avons toute la journée et le temps passé à ce poste de gendarmerie n'aura pas de conséquence. Franceville apparaît bientôt et cette bourgade de 100 000 âmes implantée sur plusieurs collines respire la douceur de vivre.
Arrivée sur Franceville !
Autrefois nommée Masuku, la ville actuelle fut baptisée Franceville le 20 juin 1880 par l'explorateur Savorgnan de Brazza au cours de sa seconde expédition à l'ex Congo français. Cet explorateur est particulièrement mis en valeur ici car on y trouve un buste et un monument.

Centre ville !
Nous disposons de temps avant le repas du midi aussi un tour au centre ville s'impose et notamment une promenade dans le quartier Poto-Poto dit Potos et son marché.
Centre ville !

Marché Potos !
C'est le cœur de la ville et comme tout marché on peut y trouver de l'artisanat et des produits locaux. Bien sûr on ne peut pas passer à côté, du folon, du manioc, du poisson fumé....
Folon et poissons fumés !

Et des chenilles prêtes à déguster !
Chenilles séchées !
Toujours des chenilles !
Quelques emplettes plus tard, nous reprenons le minibus et tentons de retrouver le restaurant que j'avais déjà fréquenté en avril 2015 lors du voyage d'étude avec la 6° promotion, le Buke Buke. Je sais qu'il est en centre ville et surtout qu'il se situe au bord de la Mpassa, la rivière qui traverse Franceville. On s'enfonce dans les quartiers, on se renseigne auprès de la population et bientôt le chauffeur nous arrête au fond d'une impasse fermée par un cours d'eau, nous sommes arrivés.
Jolie rencontre !
L'endroit est tel que je m'en rappelais et nous sommes les seuls clients, comme souvent. Nous avons donc le choix des places aussi nous nous installons sur la petite terrasse qui domine la rivière, nous serons à l'ombre et profiterons ainsi d'une brise légère. Nous commandons à manger et Catherine a eu la bonne idée d'acheter des amuse-gueules au marché, devinez quoi ? Des chenilles prêtes à croquer ! 
Gâteau apéritif !
C'est plutôt pas mal et il faut juste, passer sur l'aspect visuel, croquer fermement et accompagner le tout d'une Regab. Sinon nous allons maintenant attendre une bonne heure la suite qui sera composée de brochettes et d'allocos plus classiques.
Brochettes et allocos !
Nous passons un bon moment et l'orage arrive subitement avec sa violence habituelle en saison des pluies. Heureusement cela ne dure jamais bien longtemps et nous pouvons bientôt poursuivre notre périple en visitant Franceville.
Il pleut sur Franceville !
Notre guide nous emmène alors pour un tour de ville et nous faisons plusieurs haltes afin de profiter soit du paysage soit d'un monument. Inévitablement nous trouvons Savorgnan de Brazza dont l'histoire est fortement liée à cette région de l'Afrique
Savorgnan de Brazza !
Né en 1852, Savorgnan de Brazza, officier de marine, remonte deux fois le fleuve Ogooué en 1874 et de 1875 à 1878, il mène une expédition qui a pour but de découvrir la source de ce fleuve. S'il ne trouve pas la source il vient néanmoins de démontrer l'existence de 2 fleuves différents , l'Ogooué et le Congo. En 1880, il repart de nouveau et atteindra cette fois l'actuel Brazzaville. 
Encore Savorgnan !
La visite se poursuit et après Brazza on ne peut pas passer non plus à côté de la statut de Omar Bongo dont la dépouille repose ici à Franceville.
Omar Bongo !
Nous profitons encore un peu du minibus mais il nous faut bientôt rejoindre la gare et penser au retour.

Gare de Franceville !
Prêts au départ !

File d'attente !
Nous sommes en 1° classe mais cette fois fini le confort du voyage aller. Le wagon est dans un sale état, au sens propre comme au figuré, et je ne parle pas des commodités quasiment inexistantes. Mais nous avons au moins la chance d'être regroupés aussi nous nous installons au mieux et reprenons nos bonnes habitudes, déballage de nourritures, boissons à volonté et c'est parti pour un pique-nique !
Et pour ne pas perdre la main, Catherine nous propose encore de découvrir au moment du dessert un fruit exotique dont nous cherchons encore le nom pour ne surtout pas l'acheter de nouveau.
Attention danger !
Sa particularité c'est d'être extrêmement collant mais quand je dis collant c'est comme de la super glu ! En plus le goût est fortement acide ! Immangeable quoi ! Nous avons tous essayé mais franchement c'est impossible à manger.

On l'avait prévenu !
Inutile de dire que nous sommes tous partis dans un fou rire contagieux et que nous avons rapidement oublié nos conditions de voyage et les douze heures de train qui nous attendaient avec ses 15 arrêts en gare.

Décidément ce périple nous aura réservé plein de surprises et nous ne sommes pas prêts de l'oublier, Que de bons moments passés tous ensemble et même les périodes moins "marrantes" constitueront à jamais des souvenirs dont on ne se lassera pas et que nous évoquerons encore longtemps après notre séjour.