mercredi 5 avril 2017

Namibie 2017 - De Fish River à Sossusvlei !

13 mars 2017.

Aujourd'hui encore un lever matinal car la traversée du désert du Namib est à l'ordre du jour. 500 km de routes et de pistes.

De Fish River à Sossusvlei !
On profite une dernière fois du magnifique site de Fish River et on emprunte la piste C12 plein Nord.

Lever du jour sur Fish River !

En avant pour 500 km !
A partir de maintenant et pour toute la journée c'est un voyage à travers de multiples décors. D'abord le désert de sable puis progressivement une végétation arbustive. La chaleur est déjà bien présente et les mirages ne tardent pas à faire aussi leur apparition
Mirage !
Nous profitons pleinement de ces instants et on ne peut pas se lasser devant de tels paysages.

Désert du Namib !

Désert du Namib !
Au  bout d'une centaine de km nous atteignons le barrage de Naute, très bel endroit cerné de collines érodées. Grace à cette retenue la région a développé un peu de vignoble, le cœur de palmier et quelques cultures maraîchères. 

Un café ?
Pause bien méritée !
Nous rejoignons maintenant la B4 que nous empruntons plein Ouest en passant par Seeheim puis Goageb. Retour sur une piste, la C14, qui nous conduit plein Nord jusqu'à Bethanie où nous faisons la halte technique de cette fin de matinée.


Pour la petite histoire, Bethanie est l'une des plus anciennes colonies de Namibie fondée en 1814 par la société missionnaire de Londres. Elle fut rapidement abandonnée en raison de rivalités ethniques et malgré plusieurs tentatives du missionnaire allemand Heinrich Schmelen pour raviver la colonie, la sécheresse le contraignit à partir. En tout cas pour nous point de sécheresse, un bon café, le plein de gazole pour le camion et une dégustation de viandes séchées à la boucherie locale !

Mirage !
Encore un effort d'une centaine de km et nous allons pouvoir faire la pause déjeuner. Le désert, toujours le désert mais les couleurs évoluent au fil du temps et des paysages différents défilent à l'infini. 
Désert du Namib !
Helmeringhausen, tout le monde descend ! Aurions-nous changé de continent sans le savoir ? Un panneau Beer Garden nous invite à pénétrer dans un jardin joliment décoré et nous nous retrouvons à l'ombre d'une tonnelle en train de manger des bratwursts et une salade de pommes de terre ! 
Mittag essen !
Après cet intermède très germanique nous reprenons notre camion pour poursuivre encore plein Nord pendant 130 km jusqu'à Maltahöhe. Nous roulons depuis une dizaine de minutes lorsque de façon très furtive nous apercevons des chevaux. Heureusement que je garde toujours mon appareil photo à portée de main. Vous allez dire que ce ne sont que des chevaux, certes, mais des chevaux sauvages et surtout les seuls chevaux sauvages au monde capables de vivre dans le désert. L'image est donc importante. Leur origine est très controversée aussi je ne m'aventurerai pas à en donner une version, l'important est qu'ils se sont formidablement bien adaptés pour faire face à un véritable changement climatique. 

Chevaux sauvages !

Désert du Namib !
Le décor évolue et nous ne voyons plus à l'infini car désormais un relief tourmenté a fait son apparition. La route s'élève aussi progressivement et bientôt nous nous retrouvons sur un plateau situé à près de 2000 m d'altitude. La passe de Tsaris est franchie sans encombres et la descente vers la vallée du Numibberge peut commencer.
Bientôt la passe de Tsaris !
Numibberge !
Nous retrouvons rapidement la plaine désertique et apercevons notre premier troupeau d'Oryx dont une partie se repose tranquillement à l'ombre des rares arbres. Cette antilope d'une grande beauté est parfaitement adaptée à ce territoire hostile et est un redoutable adversaire pour les fauves grâce à ses cornes longues et fuselées. Son allure est inimitable et on le reconnaît de loin.
Oryx !
Après cette rencontre furtive, on profite une dernière fois du paysage ambiant avec un ciel bleu azur parsemé de très jolis nuages blancs car on approche de notre lodge, le Bethesda lodge, rebaptisé depuis peu The Elegant.
Numibberge !
Nous arrivons une fois de plus dans un endroit improbable au milieu de nulle part. Passé le portail avec son toit de chaume nous rejoignons un corps de bâtiments en forme de U avec à droite l'espace restauration, détente et piscine et à gauche la zone réservée aux hébergements.
Arrivée à The Elegant !
On prend nos chambres en compte rapidement, elles ont toutes une vue imprenable sur le désert, puis un moment de repos bien mérité s'offre à nous avant le repas du soir car la route fut longue. Mais une fois encore que de merveilleux paysages traversés !
Notre hébergement !




lundi 3 avril 2017

Namibie 2017 - De keetmanshoop à la réserve naturelle de Fish River !

12 mars 2017.

Lever du jour sur Quivertrees !
Moins de route aujourd'hui mais réveil à 5 h 30 quand même pour 2 courageux (Elise et moi même) qui souhaitons voir le levée du soleil sur les arbres à carquois. Il fait frais mais pas besoin de se couvrir et en 10 min nous nous retrouvons au milieu des rochers et des ombres fantasmagoriques formées par les Quivertrees. La lune est pleine et les frontales sont inutiles. A partir de maintenant la lumière solaire va progressivement prendre la place de la nuit et nous allons assister en trente minutes à la mise en place de multiples tableaux dont le dernier ressemblera à un véritable incendie. 

Fin du spectacle et retour aux bungalows où les autres membres du groupe se retrouvent progressivement au petit déjeuner. Aujourd'hui nous avons 150 km de piste à effectuer pour rejoindre le Fish River Canyon, le second plus grand canyon au monde après celui du Colorado aux Etats-Unis.

Calins avec le gros chat !
Pour l'instant nous profitons encore d'un moment de pur bonheur puisque le propriétaire du lodge nous propose une dernière fois de rencontrer les guépards et cette fois pas seulement pour les regarder mais aussi les caresser. Quels gros chats ! 

Ce sont toujours des moments très particuliers car même si l'animal est "domestiqué" il n'en demeure pas moins un redoutable prédateur mais à son contact on oublie immédiatement le danger. Grossière erreur sûrement !

Bon ! embarquement pour un court trajet de 5 km à destination de "Giant's Playground" autrement dit le terrain de jeu des géants. La piste en sable est de bonne qualité et nous rejoignons rapidement la cour de récréation.  
Au milieu des cubes !
Jeu de construction !
Nous arrivons dans un décor constitué de blocs de rochers empilés les uns sur les autres comme si une force gigantesque les avaient placés là. Il y en a des milliers et nous cheminons une bonne demi-heure au milieu de ce vaste jeu de cubes. Pour ne pas se perdre il faut de temps en temps monter au sommet d'un empilement afin de repérer le parking où se trouve notre camion.

Décor de Far West !
Il nous faut reprendre la route d'autant que les fortes pluies des jours précédents auraient occasionné des éboulements et notre parcours s'en trouve modifier, c'est le propriétaire du lodge qui a averti notre guide. Adieu donc la nationale B1 et vive la piste D608.

Nous allons donc changer d'itinéraire et découvrir des paysages complètement nouveaux car désormais nous pénétrons en moyenne montagne. L'aridité est au rendez-vous et nous évoluons pendant 80 km au milieu de massifs rocheux formés par une forte érosion.

Pas de fumée à l'horizon !
Nous sommes transposés aux Etats-Unis en à peine quelques minutes et on s'attend à être attaqué par les indiens à tout moment. Même la roche semble être sculptée car nous croyons voir des visages sur les multiples sommets qui nous entourent. Le camion doit rouler un peu moins vite car il y a souvent des gués secs à traverser. 
Nous nous rappellerons longtemps la traversée du Klein Karasberge.


Visages sculptés !

Nous quittons bientôt la zone montagneuse et la plaine refait son apparition. La sécheresse est partout présente et seul le long serpent vert dessiné par des arbustes bas permet d'identifier la présence d'eau située à une profondeur de 2 mètres sous la surface du sol.

Encore quelques kilomètres et nous prenons la C12 vers le Nord pour revenir sur l'itinéraire initialement prévu. Maintenant nous retrouvons des paysages désertiques et la vie qui va avec. En effet nous apercevons nos premiers animaux à l'état vraiment sauvage car ici pas de barrières ni de grillages juste l'immensité. Bien sûr ils ne sont pas en nombre et c'est justement ce qui fait la beauté de ces brefs instants passés avec eux. 

Mademoiselle l'autruche !

Impalas et Oryx surpris !

Combien de zèbres ?
Quelques panneaux sur la route annoncent notre arrivée prochaine sur le lieu d'hébergement, le Fish River Lodge. Mais où peut-il bien être ? Du sable, des rochers  et tout à coup nous apercevons enfin ce qui ressemble à une construction humaine mais il faut vraiment être attentif. Totalement intégré dans le décor apparaît enfin notre lodge, tout simplement magnifique.

Arrivée sur le lodge !

Notre bungalow (à droite) !
Nous entrons par la partie accueil et restauration richement décorés et atteignons rapidement une terrasse extérieure qui domine une pelouse verdoyante insérée au milieu d'énormes rochers. Un sentier constitué de pierres plates permet de cheminer à travers ce dédale et nous permet d'atteindre les bungalows situés en contre-bas. Au-delà des hébergements d'une grande qualité nous pouvons poursuivre sur le sentier mais cette fois nous sommes littéralement dans le désert et la surprise est au bout du chemin puisque après avoir franchi une petite passe la vue se dégage complètement sur l'immensité désertique mais surtout sur une piscine que l'on croirait située au bout du monde !
Vue d'ensemble !

La piscine avec vue imprenable !
Nous investissons les lieux, passons à table pour un déjeuner à base de viande locale (oryx, zèbre, etc...) et bien sûr profitons de la piscine.

Nous avons l'après-midi pour nous car la prochaine visite concernera le canyon et Chris souhaite nous le faire voir peu avant le coucher du soleil. Tout un programme !

Il est 17 h. Nous embarquons pour 30 minutes de piste. Isolement, immensité, depuis 2 jours c'est l'infinité autour de nous d'où que l'on vienne et soudain s'ouvre devant nous un gouffre gigantesque, sillon colossal tracé dans le désert. Quelques chiffres : 160 km de longueur, plus de 27 km au plus large et une profondeur de 550 m. Mais comment décrire une telle immensité ?
Hiker's viewpoint !
Chris nous dépose à Hiker's viewpoint, d'où nous partons pour une petite randonnée de 1 h qui nous permettra de rejoindre le site principal où se trouve un petit centre d'information. Pendant tout ce temps nous allons progresser au plus près du bord du canyon et ainsi profiter d'une vue imprenable à couper le souffle.

Méandres de la Fish River ! 

Le soleil va bientôt se coucher et déjà les falaises changent petit à petit de teintes. Encore un spectacle haut en couleurs !

Coucher de soleil sur Fish River !




De retour au lodge un barbecue nous attend et ce soir nous allons encore pouvoir déguster des saveurs locales. Au moment de se coucher un coup d’œil vers le ciel montre une voûte étoilée comme on n'en voit plus jamais en France ! La nuit va être très bonne.

dimanche 2 avril 2017

Namibie 2017 - De Windhoek à Keetmanshoop !

11 mars 2017. Premier réveil en Namibie, le voyage commence. Départ matinal après un bon petit-déjeuner car l'étape du jour est longue (530 km) et va nous transporter jusqu'à Keetmanshoop en empruntant l'une des routes goudronnées du pays, la B1.

La B1 vers le Sud !

Encore 497 km !

Carte postale !
La B1 est l'axe principal goudronné qui permet de traverser Nord-Sud de Windhoeck à la frontière avec l'Afrique du sud. Géographiquement nous sommes sur le plateau central qui se caractérise par des paysages sans fin s'étendant à perte de vue. Nous le répéterons sûrement souvent mais c'est bien pour les paysages qu'il faut venir en Namibie, et si vous avez peur du vide alors faites demi-tour immédiatement. 

Paysage accidenté !
Avant la ville de Rehoboth située à 100 km pas une habitation en vue et le décor est encore constitué de mouvements de terrain qui brisent la ligne d'horizon. Encore 150 km de plus et on atteint Mariental où nous faisons notre première halte pour une pause bien méritée à la station service. Attention à bien se ravitailler en essence et en eau par exemple car 250 km nous séparent encore du but et il ne faut pas s'attendre à rencontrer grand monde. Ici la notion d'infini prend tout son sens et mieux vaut être prévoyant.

Mariental !
Désormais le paysage va s'ouvrir sur des plaines infinies d'où émergeront des prairies herbeuses permettant l'élevage de bovins que nous pourrons apercevoir proche des rares points d'eau.

Rare point d'eau !

Town ship à Keetmanshoop !
Il est bientôt treize heure lorsque nous atteignons enfin Keetmanshoop qui se prononce "kay-mahns-hou-eup". Cette ville à l'architecture allemande est le carrefour principal du Sud à partir duquel on peut rayonner sur les différentes zones touristiques. En ce qui nous concerne, nous allons y prendre notre repas du midi, faire le plein du véhicule puis nous diriger vers notre lieu d'hébergement situé 15 km plus à l'Est, le Quivertree Forest Rest Camp.

Forêt d'arbres à carquois !
Gîte pour la nuit !
Cette fois nous empruntons une piste de sable et arrivons au milieu de rien où, comme part magie, apparaît totalement intégré au décor ambiant un lodge constitué d'une bâtisse principale pour la partie restauration et de quelques bungalows. Cerise sur le gâteau, une piscine !






Au milieu des Quivertrees :
Nous prenons possession de nos confortables appartements puis après un temps de repos et un plongeon dans la piscine, nous quittons la zone à pieds pour rejoindre en une dizaine de minutes un espace rocheux d'où montent vers le ciel de magnifiques arbres, les fameux arbres à carquois appelés aussi "kokerboom". C'est un Aloes, plante géante et robuste que la lumière du soleil irise de reflets mordorés. Ce décor est un spectacle à lui tout seul !  Les écorces très légères sont évidées par les Bushmen qui s'en servent alors pour transporter leurs flèches d'où le nom d'arbre à carquois.

Famille de damans !

Damans au soleil !
Pris par l'ambiance irréelle nous ne prêtons pas tout de suite attention aux sifflements pourtant stridents. Puis tout d'un coup nous les apercevons : les damans. Et maintenant nous les voyons partout ! Peu farouches ils se laissent assez facilement approcher et sont particulièrement mignons. Mais attention, si les petits ne sont pas loin alors mieux vaut rester à l'écart car les adultes se postent alors devant nous et montrent les dents en poussant des cris qui ne donnent plus envie d'avancer. Savez-vous quel animal est le plus proche de cette adorable créature ? Et bien c'est l'éléphant et ce n'est pas une plaisanterie enfin c'est ce que disent les scientifiques. Pour donner un élément commun il y a les doigts par exemple qui comme chez les grands ongulés dont l'éléphant justement sont enveloppés par la peau du pied jusqu'à l'ongle qui ressemble alors à un petit sabot plat. 

Il est temps de quitter ce magnifique endroit car une autre activité nous attend et nous n'en savions rien avant d'arriver, il s'agit d'assister au repas des guépards. En effet le propriétaire de ce lodge en a recueillis qui ont été accidentés ainsi que plusieurs chiens d'ailleurs et ces magnifiques fauves disposent d'enclos suffisamment grands pour leur permettre de courir à leur aise. 

Le propriétaire nous invite à pénétrer dans l'un des enclos où se trouvent déjà 2 guépards et les deux félins arrivent rapidement tout en souplesse car ils ont aperçu les deux cuisseaux de springboks amenés par leur maître. Aussitôt déposés sur une grande pierre plate pour ne pas salir la viande (les guépards n'aiment pas la viande pleine de terre), que les 2 morceaux de gazelle sont immédiatement attaqués avec voracité par les 2 fauves. Ils ne va pas falloir longtemps pour qu'ils les nettoient parfaitement. On préférerait les voir dehors mais leur chance de survie aurait été bien mince alors pourquoi ne pas les protéger ainsi ?

Touche pas à mon Springbok !

A moi les restes !
Après cet intermède impressionnant c'est à nous maintenant de passer à table et de finir cette première journée mais une dernière surprise nous attend : un bébé phacochère déboule dans la salle à manger suivant comme son ombre le chien de la maison, décidément ce voyage nous réserve bien des surprises !
Phacochère !

Quelle allure !



mardi 14 mars 2017

Voyage en Namibie !

Et voilà, quasiment un an après notre voyage en Afrique du Sud, nous venons à nouveau d'atterrir à Johannesburg mais cette fois nous prolongeons notre périple en prenant la correspondance pour Windhoeck, capitale de la Namibie. A nous les merveilleux déserts et les safaris dans une nature totalement préservée.

Presque une fois et demi la superficie de la France, la Namibie compte un peu plus de 2,2 millions d'habitants ce qui en fait la 2° nation au rang des densités les plus faibles juste derrière la Mongolie.

D'après les guides en Namibie, tout est démesuré avec des paysages à couper le souffle à perte de vue. Plaines lunaires avec des ranchs, des montagnes de toutes les teintes et les fameuses dunes de sable rouge sont inscrites à notre programme sans oublier bien sûr la faune animal que nous devrions apercevoir dans le nord du pays entre le Damaraland et la région d'Etosha.




Mais pour l'instant c'est de Windhoeck qu'il s'agit. Après un vol de 2 heures depuis Joburg nous atterrissons au milieu du désert car la capitale est en altitude (1850 m) et son environnement n'est pas favorable à la pose d'un avion. Les formalités se font rapidement et l'accueil est plutôt sympathique.
Le camion !
Comme prévu Chris nous attend dans le hall principal et c'est un vrai bonheur de le retrouver car, au delà du guide, c'est une belle personne que nous avons vraiment plaisir à revoir.

Paysage autour de Windhoeck ! 
Nous chargeons les bagages dans son camion et prenons la direction de Windhoeck. Déjà nous ressentons la beauté des espaces et le dépaysement est au rendez-vous.
Babouin !
En approchant de la ville nous apercevons déjà des babouins au bord de la route et l'instant d'après nous pénétrons dans une capitale moderne avec ses avenues et ses maisons bien entretenues. Juste avant l'hôtel, un enfant dévale la route sur son caddy de supermarché, tout est bon pour s'amuser.

Centre-ville !

Descente en caddie !

Nous prenons possession de nos chambres et Chris repart vers l'aéroport chercher les 2 derniers membres du groupe qui va compter 9 personnes, 4 du Gabon, 2 parisiennes, 1 couple de bretons et une argentine.

Chez Joes beer house !

Pour occuper cette fin d'après-midi un petit tour au centre commercial s'impose avant d'aller dîner dans un lieu particulièrement typique, le Joes beer house, décoré d'un nombre incalculable d'objets en tous genres allant d'animaux sauvages empaillés jusqu'à des matériels recyclés (outils agricoles, vélos, panneaux, etc..), un vrai bric à brac exceptionnel. Nous retenons surtout le magnifique trophée situé au dessus de la porte du bar qui est constitué par l'entrelacement de deux cornes d'Oryx morts en combattant et attachés à jamais.

Nous venons déjà de passer un très bon moment, le voyage ne fait que commencer ...