LAMBARENE !
Vendredi 10 octobre
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convoi de grumiers |
Pour démarrer notre week-end nous sommes allés prendre nos amis à 7H du matin
puis 4 H 30 de route pour atteindre Lambaréné. Les principales difficultés sont
concentrées pendant les 50 premiers kilomètres, il faut d’abord sortir de la
ville et son fameux PK12, carrefour important et nombreux marchés, puis une
trentaine de kilomètres de route en chantier car une quatre voies est en
construction, donc il faut passer de très nombreux dos d’âne et la route est
abîmée. Sans oublier les nombreux camions dont les convois de grumiers. Après
la ville de NTOUM située au PK 42 nous récupérons une route en bonne état et
elle devient remarquable sur les 200 km suivants. Les paysages se suivent et ne
se ressemblent pas, nous alternons terrains découverts et forêts épaisses,
bambouseraies et palmeraies, et chaque traversée de village nous réserve des
surprises. Les habitants installent tous des petits comptoirs.sur lesquels ils
exposent des produits à vendre comme du vin de palme, des fruits, des légumes
et même de la viande fraîche sous la forme de l’animal entier
« mort », (tortue, antilope, biche, crocodile, singe, phacochère)
qu’ils accrochent à une simple branche.
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crocodile à manger ! |
Puis c’est le passage de l’Equateur et sa photo mythique.
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Sur la ligne médiane ! |
Après
plus de 3 h de route nous atteignons la ville de Bifoun, centre névralgique où
se croise la RN 1 qui continue vers le Sud et la RN 3 qui permet de rejoindre
le Nord du pays ou se diriger plein Est vers Franceville et la frontière
congolaise. Arrivés à midi à Lambaréné, nous avons pris possession de nos
chambres installées dans le vieil hôpital même du docteur Schweitzer fondé il y
a maintenant 100 ans. Rien n’a changé ou presque car la fondation en charge de
la poursuite de l’œuvre du docteur souhaite conserver la structure ancienne
telle qu’elle était.
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hôpital Schweitzer ! |
Nous allons donc dormir dans le bâtiment appelé Case C qui abritait à
l’époque les familles africaines en grand dortoir, aujourd’hui transformé
en chambre pour 2 personnes avec douche et ventilateur. Une fois
installés nous prenons la direction de la ville (enfin la ville est un bien
grand mot ici mais tout de même 40 000 âmes) où nous allons chercher un
restaurant déjà fréquenté par nos amis quelques mois auparavant. Il se situe au
Sud de la ville et il nous faut la traverser en totalité en franchissant
notamment les deux grands ponts qui surplombe le fleuve mythique l’Ogooué car
Lambaréné est sur une île comme pourrait l’être l’île de la cité à Paris mais en plus grand. Nous atteignons donc le
quartier Issac et trouvons notre restaurant, la Pléiade.
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Miam ! Miam ! |
C’est l’occasion de
découvrir des plats typiques et aujourd’hui c’est crocodile à l’oseille et au
curry. Il est difficile de définir le goût car il est nouveau mais se situe
entre viande blanche pour la viande située sur l’os de la patte et viande de
porc pour celle que j’ai mangé ailleurs. En tout cas c’est bon ! Nous
quittons ensuite le restaurant à pied pour nous offrir un bain de foule au sein
de ce quartier très animé (nombreux restaurants, bars et discothèques) mais
surtout son marché aux poissons. Très impressionnant car l’on y découvre les
pêcheurs qui nettoient le poisson à même le fleuve avec de l’eau jusqu’aux
genoux et les montagnes de filets qui sèchent au soleil avant de passer au
fumoir, l’odeur est plutôt marquée.
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Poissons séchés ! |
Petite pause rafraîchissante ensuite dans
un magasin climatisé où nous achetons des boissons. Sur le retour vers
l’hôpital nous profitons de faire l’autre rive en voiture puis nous faisons la visite
commentée de l'hôpital qui fera l’objet d’un texte spécifique. C'était très bien et le soir nous dînons à l'hôpital même dans le réfectoire
d’origine. Repas très simple servi à la communauté présente à ce moment là en
l’occurrence un dentiste Suisse venu faire la maintenance du cabinet dentaire
de l’hôpital « moderne ». Pour la petite histoire il est venu dans ce
même établissement il y a 35 ans faire
une mission de 3 mois comme dentiste volontaire. 20 h 30 nous rejoignons notre
chambre et ne tardons pas à nous endormir au son des animaux.
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