Lors
de l’épisode 1 nous avons découvert la partie centrale de l’île en partant de
la plantation de Monte café pour finir à Bombaim après une nuit passée au
jardin botanique de Bom Successo. Cette fois nous allons rejoindre le sud de ce
territoire pour y effectuer une visite de plantation de café, la découverte de
la petite île de Rolas, une sortie en pirogue dans la mangrove et se baigner en
profitant de plages magnifiques.
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Maison coloniale ! |
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Bord de mer ! |
Après
2 journées de randonnée en pleine forêt, nous passons le 25 décembre
tranquillement à l’hôtel non sans avoir au préalable fait la visite de la
capitale le matin. Nous partons pour 5 km de route de bord de mer par une
température déjà élevée mais l’air du large est là pour nous
« rafraîchir » un peu.
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Place de l'indépendance ! |
Nous
longeons d’anciennes plantations malheureusement souvent à l’abandon puis après
un bon raidillon nous apercevons la capitale. Forte d’environ 50 000
habitants, c’est la plus grosse ville du pays et l’architecture de certaines
maisons attestent encore de son passé colonial.
Comme
c’est un jour férié nous ne voyons pas beaucoup de monde et seul le marché aux
poissons est vivant. On y trouve à profusion barracudas, marlins et espadons.
Il
est 11 h quand nous prenons le chemin du retour et maintenant il fait vraiment
chaud, la piscine de l’hôtel va nous accueillir pour le reste de la journée.
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Café ! |
26
décembre : la route du Sud en passant par la plantation d’Agua Ize
Nous
prenons la route nationale 2 et en quelques kilomètres nous nous retrouvons
déjà en pleine végétation.
Les
plantations sont toutes faites sur le même modèle issu de la période coloniale.
Appelées Roças, elles étaient fondées sur la servitude jusqu’en 1878 puis avec
des travailleurs sous contrat ensuite. Un maître, totalement indépendant,
tenait son exploitation et vivait de façon autarcique.
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Maison du maître ! |
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Entrée d'une roças ! |
Plus de mille personnes
pouvaient vivre sur un seul lieu qui disposait de son école, de son église et
de son hôpital. Aujourd’hui tout est à l’abandon et seules quelques familles
subsistent au milieu de ces vastes espaces en exploitant au mieux quelques
hectares de plantations dont les ressources sont reversées à des coopératives.
Nous
pouvons pénétrer sans soucis dans ces espaces et parcourir à pieds ces lieux où
ont travaillés tant de personnes.
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Cloche du matin ! |
Des
grands bâtiments, des hôpitaux vides et de temps en temps une famille apparaît
comme ici à Monte Cafe (nous n’avions fait qu’y passer en début de séjour),
famille qui exploite un petit lopin de terre et a créé un Coffee Shop où l’on
déguste un café bio qui se retrouve sur les tables européennes sous le nom de
Malongo.
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Robusta ! |
La
cloche présente dans toutes les roças sonnait tous les jours à 5 h du matin
pour indiquer l’heure du travail mais jamais le soir, l’heure du retour étant déterminée par la
tombée de la nuit à 18 h.
Nous
reprenons la route côtière mais auparavant nous passons par l’une des
nombreuses cascades de l’île, Sao Nicolau , haute de 30 m.
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Sao Nicolau ! |
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Bouche de l'enfer ! |
Puis
l’heure du repas du midi approchant, notre guide nous amène à Boca do Inferno
(la bouche de l’enfer) pour y prendre un pique-nique assis sur des rochers
noirs avec une vue imprenable sur la mer et les cocotiers. La mer s’engouffre
dans une faille rocheuse en faisant un bouillonnement intense et un bruit
assourdissant. Le même site existe au Portugal et il paraît que l’ancien roi de
ce pays utilisait ce passage pour passer de l’un à l’autre de ses territoires
sur son fidèle destrier.
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Vue du balcon ! |
Encore
un peu de route côtière et nous arrivons à Sao Joao des Angolares où se trouve
notre gîte pour la nuit. C’est un petit lodge de 6 places avec vue sur la mer
et sa restauration sur place. Nous serons les seuls locataires et aurons eu l’impression d’être au bout du monde surtout le soir quand le chef fermera sa cuisine et quittera la pension pour rejoindre le village situé un peu plus haut sur la route
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Plage de sable noir ! |
Pour aller à la plage il faut au préalable traverser un bras de
mer avec de l’eau jusqu’à la taille en fonction de la marée, surprenant !
Par
ailleurs c’est du sable noir mais l’eau est agréable et un bon bain est le
bienvenu car il fait toujours aussi chaud.
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Boisson d'accueil ! |
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Un serpent sur la plage ! |
Avant
de passer à table nous allons encore faire une promenade à pieds de … 2 h.
Notre guide du jour, Oswaldo, va nous faire découvrir une piste forestière qui
surplombe le littoral puis, après quelques passages pentus, une plage de sable
blanc isolée du monde qui possède à l’une de ses extrémités une magnifique
cascade d’eau douce. Encore une bonne douche !
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Cascade ! |
Nous
rejoignons ensuite un autre écolodge, le Praia Jalé, où nous sommes attendus
pour le repas du midi que nous allons prendre plutôt vers 14 h. Ce repas va
être l’occasion de goûter le plat national Saotoméen, le Calulu. C’est un plat
à base de poisson fumé, d’huile de palme, de feuilles de manioc, de patates
douces, de riz et de plantes médicinales ramassées dans la forêt. Un vrai
régal !
Une
petite promenade digestive est ensuite la bienvenue et nous retrouvons notre
lodge une trentaine de minutes plus tard pour y passer le reste de l’après-midi
et profiter encore une fois d’une mer bleue et d’une vue imprenable sur l’île
de Rolas que nous voyons progressivement s’illuminer au fur et à mesure de la
nuit qui tombe.
ça donne envie d'y allez faire un tour !!!
RépondreSupprimer(tata , pour le pseudo serpent , t'y avais cru ? lol )
bise à bientôt !!
Sandra