Il existe de nombreuses aires
protégées au Gabon et c’est en 2002 que fut officialisée la création des 13
parcs nationaux actuels. Après celui d’Akanda (arboretum Raponda Walker) puis
de Pongara (Nyionié et la Baie des tortues), nous poursuivons nos découvertes
du pays en nous rendant dans le parc des Monts de Cristal.
Le parcours ! |
Situé dans la province de
l’Estuaire, il est constitué d’une forêt ancienne peu perturbée par l’homme.
Cela en fait une des zones les plus diversifiées d’Afrique pour les plantes et
les papillons ; orchidées et
bégonias y sont normalement abondants
mais nous ne verrons pendant notre court séjour que des jeunes pousses
d’orchidées, pour les fleurs il faudra revenir. Nous allons aussi pénétrer dans
un massif montagneux car les sommets dépassent les 1000 m.
Mbolo ! |
L’autre intérêt de ce parc et pas
le moindre est qu’il abrite 2 barrages hydroélectriques de la Société d’Energie
et de l’Eau du Gabon (SEEG) fournissant à eux seuls plus de 40% de
l’électricité de la capitale, Libreville.
Notre « expédition » va
durer 3 jours pour faire la route tranquillement et visiter les barrages.
L’accès à ce parc nécessite 2 autorisations, l’une des parcs nationaux qui nous
fournira un guide pour les 3 jours et l’autre par la SEEG pour utiliser leurs
infrastructures « hôtelières » (2 logements de 3 chambres chacun avec
sanitaire et douche sur le site de Kinguelé et la restauration collective prévue
pour les employés des sites).
Nous prenons la route le vendredi
vers midi et après 75 km de bitume nous quittons la nationale 1 au niveau du
village de Ndounieng pour prendre une piste de latérite que nous ne quitterons
plus désormais. Il nous a fallu 1h30 pour faire ce tronçon et nous nous
arrêtons sur le bord le la piste pour prendre un repas tiré du sac.
La piste ! |
Fil conducteur ! |
C’est parti pour 43 km de piste très
carrossable que nous allons parcourir en près de 2 heures, pauses comprises.
Notre fil conducteur sera la ligne à haute tension et parfois la rivière. Le
terrain est couvert de végétation luxuriante aux multiples teintes vertes qui
contrastent avec le rouge de la piste. Parfois des petits ponts de bois nous
obligent à ralentir mais rien de difficile.
Piste et poussière ! |
Nous arrivons en fin de journée
au site de Kinguelé, au niveau de la centrale électrique, de la zone
d’habitation et de restauration. Nous prenons possession de nos logements, y
déposons nos affaires et signalons les petits problèmes que nous rencontrons et
qui seront vite résolus : pas de lumières dans les chambres.
Vue de la zone de restauration ! |
Béa au barrage de Kinguelé ! |
Comme il fait encore suffisamment
jour une visite du barrage qui alimente la centrale est organisée et nous
reprenons les 4 X 4 pour trois kilomètres de piste et 100 mètres de dénivelée. Arrivés
sur place nous franchissons la retenue d’eau grâce une passerelle métallique
avec nos véhicules pour rejoindre la prise d’eau et l’entrée du tunnel
d’alimentation qui amène l’eau au dessus de la centrale. Le personnel de l’usine qui nous a accompagnés
nous fait une démonstration de ramassage des branches et autres troncs qui
encombrent parfois la prise d’eau (opération à effectuer tous les 2 jours) puis
nous rejoignons le bord principal de la retenue d’eau qui permet de vider le
trop-plein dans la rivière. En ce moment la chute d’eau est faible mais la
saison des pluies qui commence devrait permettre une remise à niveau du lac.
La retenue d'eau de Kinguelé ! |
Le jour tombe vite et il est
temps maintenant de reprendre nos véhicules pour rallier le site principal et prendre
un repas bien mérité. Le réfectoire est très correct, une table nous est
réservée et nous avons un buffet à notre disposition (poisson et côte de porc
en plat principal accompagnés de riz et de manioc).
Retour à la chambre pour une première nuit au sein de ce parc.
Centrale de Kinguelé le soir ! |
Votre récit est très pertinent,aujourd'hui c'est encore trop beau, le cadre s'est amélioré il y l'espace barbecue,des zones de bain, des éléphants et singes approchent le camp...
RépondreSupprimerLe Gabon mon pays est merveilleux est encore inexploré... l'envie m'envahit rien au regard de ces images.
RépondreSupprimer4 ans plus tard nous y pensons encore. Merveilleux pays !
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