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Ecope mousaillon ! |
2° jour. Nous partons pour une journée complète de pirogue à moteur. Au programme, trouver les hippopotames, les singes et autres animaux, visiter la mission catholique de Sindara et surtout atteindre les rapides des chutes de l'Impératrice, fin de la partie navigable de la rivière Ngounié. Ce périple va prendre 7 heures, 4 heures pour remonter le courant jusqu'aux chutes et 3 heures pour revenir à Lambaréné.
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Station service fluviale ! |
Nous quittons l'hôpital vers 10 heures mais Yaya n'a pas fait le plein aussi nous devons d'abord passer par la station service fluviale qui est en aval de notre circuit, ce qui nous retarde d'1 heure environ mais maintenant nous avons l'habitude de ce genre "d'imprévu". Ce contre temps va, d'une part, nous permettre d'assister en direct à la vente de poissons (posés à même le quai à côté de la station) ainsi qu'au ballet des pirogues venant faire le plein ou décharger les marchandises et, d'autre part, nous faire rentrer de nuit sur le fleuve sous un ciel plein d'étoiles.
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Cheval du fleuve ! |
Nous sommes enfin partis et nous nous retrouvons rapidement au milieu du grand fleuve dont les eaux ne sont pas encore très hautes. Cette situation est favorable car il y a encore des bancs de sable et donc peut-être des hippopotames. Et c'est le cas ! Yaya attire notre attention sur une petite île et alors que nous en sommes encore à une centaine de mètres, nous voyons clairement se mettre à courir 3 mastodontes qui se jettent à l'eau en quelques secondes pour s'y réfugier. Nous pouvons les observer pendant une dizaine de minutes mais il faut continuer car nous sommes encore très loin du but. La remontée de la Ngounié se fait à vive allure (25 km/h) et nous profitons du spectacle offert par les oiseaux et par cette végétation toujours aussi luxuriante.
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Mur végétal ! |
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Varan ! |
Nous allons même apercevoir quelques singes, mais surtout "des branches qui bougent". Une autre rencontre se produit peu de temps après lorsque Yaya arrête brutalement sa pirogue au milieu du fleuve. Il a repéré quelque chose qui flotte et nous nous approchons tout doucement pour finir par distinguer clairement un varan. L'animal est en train de traverser le fleuve et nous avons tout loisir à le photographier.
Il faut nous dégourdir les jambes aussi Yaya nous accorde une pause et accoste au niveau d'une case de pêcheur. Le propriétaire est absent mais il ne manque pas d'humour, regardez comment il appelle sa cuisine !
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Le bureau du ventre ! |
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Rapides de l'Impératrice ! |
La rivière se rétrécit mais les berges restent encore éloignées de plus de 200 mètres lorsque nous entendons un grondement. Entre ce bruit et la sensation d'un courant de plus en plus fort nous savons désormais que nous atteignons notre but : les rapides des chutes de l'Impératrice !
Encore un virage et cette fois nous les apercevons; Yaya manœuvre la pirogue adroitement pour nous échouer sur une petite plage de sable abritée sous une toiture végétale dense et nous débarquons avec tout le nécessaire pour un pique nique.
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Les Impératrices ! |
Une centaine de mètres à pieds, une petite descente au milieu de la végétation et nous nous posons enfin sur des rochers à hauteur des chutes d'eau. Le bruit n'est pas fort et le spectacle en vaut la peine, nous allons maintenant nous restaurer d'un plat de pâtes et de poulet.
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Embarquez ! |
Il est temps de rebrousser chemin en passant par la mission catholique de Sindara située à 3 km en aval des rapides. C'est à ce moment que nous décidons avec Mario d'utiliser le kayak que nous avons emmené avec nous dans la pirogue.
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Ramez ! |
D'une longueur de 4 m, équipée en 2 places, cette embarcation légère gonflable va nous permettre d'être au plus proche des éléments. Nous embarquons à partir de la petite plage tandis que la pirogue s'est déjà éloignée emportant Béa et Martine. Nous sentons rapidement le courant nous pousser au milieu de la rivière et c'est parti pour 15 mn de pur bonheur, nous descendons la Ngounié ! Au ras de l'eau c'est une sensation très particulière et nous faisons corps avec la rivière, encore quelques coups de pagaies et il faut négocier l'accostage au ponton de la mission. Si on se loupe Yaya n'a plus qu'à venir nous chercher car nous ne pourrons pas remonter le courant. Encore un effort et nous nous retrouvons bord à bord avec la pirogue déjà attachée.
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Vierge aux 3 épis ! |
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Mission Sindara ! |
Il nous faut marcher une dizaine de minutes avant d'atteindre la mission. Elle n'est malheureusement plus active mais les bâtiments sont encore en très bon état et une fois de plus on assiste à la disparition lente mais inexorable d'un magnifique patrimoine. Une école reste cependant encore ouverte ainsi qu'une chapelle appelée "Notre Dame de l'Equateur". La particularité de cette chapelle est que l'on y trouve une sculpture en bois représentant une Vierge Noire tenant 3 épis de blé dans la main et pourquoi ? Cela vient du fait que les missionnaires qui ont ouvert ce site en 1899 étaient partis de notre Dame des 3 épis, en Alsace, le monde est petit !
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Cueillette de pamplemousses ! |
Retour à la pirogue car le chemin est encore long non sans avoir cueilli quelques pamplemousses dont nous allons apprécier le jus.
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Il faut rentrer ! |
Grace au courant notre allure est rapide mais insuffisante pour rentrer avant la nuit.
Qu'à cela ne tienne, nous allons avoir droit au milieu du fleuve au spectacle du coucher du soleil et ainsi voir les murs de végétations prendre des couleurs encore insoupçonnées.
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Fromager ! |
Nous ne sommes pas prêts d'oublier ces moments merveilleux ainsi que la voûte étoilée qui nous a accompagnée la dernière demi-heure.
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Coucher du soleil sur la Ngounié ! |
Ce soir nous allons manger en ville et nous choisissons le maquis "l'escale du port" situé au début du deuxième pont menant à la partie sud de la ville. Au menu, steak haché, queue de bœuf, brochettes de poulet et défaite de Marseille battue par le PSG.
3° jour. Il faut maintenant rentrer sur Libreville mais auparavant nous ne pouvons pas quitter ce bel endroit sans profiter une dernière fois de L'Ogooué. Il est 6 h 45 du matin lorsque nous donnons les premiers coups de pagaies. Eh oui ! nous avons remis le kayak à l'eau et remonté le fleuve sur une eau calme et lisse, un vrai miroir seulement troublé par la vague formée par le déplacement du frêle esquif. Le soleil se lève sur l'horizon et de la brume recouvre la forêt tropicale. Encore des images à jamais gravées ! Mais nous garderons aussi ce moment inimaginable où, au milieu du fleuve, nous nous sommes retrouvés sur le sable debout dans 10 cm d'eau. Encore un dernier effort et nous revenons sur la berge où nous attendent Béa et Martine. Maintenant nous pouvons quitter Lambaréné sans regret !
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Miroir du fleuve ! |
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Vue sur l'Ogooué ! |