2 novembre 2016.
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Hôtel Impala ! |
Encore une bonne nuit de passée et après un agréable petit-déjeuner il est temps de prendre la route car aujourd'hui nous allons parcourir près de 200 km plein Est pour rejoindre le parc de Léconi.
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Rendre les clés ? |
Tout le monde est en forme et les péripéties de la veille n'ont pas entamé le moral de la troupe. Après quelques inévitables palabres (petit problème de compréhension au sujet de la location des véhicules) nous embarquons et reprenons la piste en sens inverse pour retourner à Moanda et ainsi rejoindre la nationale 3 qui nous mènera vers Franceville.
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Au coeur de Moanda ! |
Nous faisons une halte à l'auberge du Mont Moanda pour y récupérer les sandwiches et autres boissons nécessaires à notre pique-nique. Bien sûr, tout n'étant pas disponible, nous allons aussi nous arrêter au Cékado de Moanda pour s'y approvisionner en eau. Le voyage peut enfin commencer.
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Rien à dire ! |
Afin de profiter de cette journée de transition nous allons visiter en chemin 2 sites particuliers, tout d'abord le "fameux" pont de lianes près des chutes de Poubara puis la rivière "Eau claire" située juste avant la ville de Léconi.
Le long du parcours le chauffeur nous arrête un instant en bord de route et pour ceux qui ont de l'imagination on découvre au creux d'un vallon la carte de l'Afrique en relief. Pas mal !
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Le continent africain ! |
Un peu plus loin nous passons devant les installations de la chaîne Africa one, l'une des plus importante radio panafricaine située sur la commune de Moyabi.
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Radio Africa one ! |
La nationale 3 est en bon état et nous pouvons rejoindre facilement la petite route qui doit nous mener jusqu'à la centrale hydroélectrique du barrage de Poubara l'une des trois premières du Gabon.
Cette route s'attrape une vingtaine de km avant d'arriver sur Franceville et son état n'est pas si mal si ce n'est un revêtement qui disparaît par moment au début du parcours.
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Attention vache ! |
Le chauffeur doit être vigilant d'autant que des vaches peuvent survenir à tout moment au beau milieu de la chaussée. Le paysage est intéressant car nous avons pris de la hauteur et la forêt cède peu à peu sa place à la savane et aux champs de cannes à sucre.
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On approche du barrage ! |
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Rassemblement ! |
S'il n'est pas très impressionnant au premier abord, en revanche cela devient intéressant dès que l'on met les pieds dessus. De loin c'est une structure dense et rigide, de près c'est un tressage souple et plutôt aéré voire troué par endroit. Quoiqu'il en soit la troupe franchit l'obstacle en passant un par un à cause du poids et j'imagine que certains ont fredonné "Ta Tata Taaaaaaaaa ! Ta Tataaaaaaaa ! (désolé pour ce qui n'ont pas le son, c'est l'air des aventuriers de l'arche perdue).
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Plutôt détendue ! |
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Les chutes vues du pont de lianes ! |
C'est à ce moment là que l'une de mes chaussures de randonnée décide de m'abandonner lâchement en voulant se séparer de sa semelle de vibram qui pourtant la protégeait. Qu'à cela ne tienne ! un morceau de ficelle et hop ! c'est reparti mais pour combien de temps ?
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Réparation de fortune ! |
Après cette première épreuve digne de Koh-Lanta, enfin presque, notre guide nous emmène maintenant vers l'amont du fleuve et après 15 min de petite randonnée forestière nous entendons un grondement sourd qui s'amplifie progressivement. Encore une descente, un dernier virage et nous apercevons devant nous les chutes de Poubara.
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Rando forestière ! |
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Les chutes de Poubara ! |
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Aux chutes de Poubara ! |
Même si elles ne sont très hautes elles restent néanmoins impressionnantes et le débit du moment suffit à créer un nuage de vapeur qui nous humidifie ainsi que nos appareils photos.
Il faut rebrousser chemin puis le guide nous dirige en aval du pont et nous nous retrouvons alors sur une belle petite plage au bord du fleuve qui s'écoule puissamment. Il fait chaud et la fraîcheur de l'eau nous permet ensuite de reprendre notre balade avec enthousiasme.
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Petite plage au bord de l'Ogooué ! |
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L'Ogooué tumultueuse ! |
Encore un effort et nous rejoignons le pont qu'il nous faut franchir à nouveau. Construit pour la première fois en 1915, cet ouvrage est entièrement refait annuellement à partir de lianes et de troncs d'arbres soigneusement choisis dans la forêt. On y accède par des échelles rudimentaires et il fait environ 50 m de long. Attention il y a un droit de péage, un droit par appareil photo et pour le guide si vous en prenez un.
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Accès au pont de lianes ! |
Il est 13 h 30 et les chauffeurs décident de reprendre tout de suite la route pour chercher un coin pique-nique. Si on "aurait" su !
Il est 16 h lorsque enfin on va s'arrêter. Eh oui, ici il n'y a pas d'aire d'autoroute, pas d'auberge le long du chemin et comme on voulait de l'ombre...
Retour en arrière.
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Arrivée sur Franceville ! |
Il est donc 13 h 30 et nous n'avons pas d'autre choix que de revenir encore sur nos pas pour rejoindre la nationale 3. Nous arrivons bientôt sur Franceville que nous traversons assez rapidement et après une halte pour prendre de l'essence nous filons plein Est. La route s'est encore élevée et nous sommes maintenant sur les plateaux Batéké. Moins de forêt mais de la savane à perte de vue et de temps en temps des champs de manioc reconnaissables de loin à cette période de l'année grâce à la couleur brun foncé de leurs sillons rectilignes qui tranche sur le vert de la végétation principale.
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Champs de manioc ! |
Apparaissent également nos premières termitières géantes que nous aurons l'occasion de voir en nombre demain dans le parc de Léconi.
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Termitière géante ! |
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A droite toute ! |
Bientôt nous traversons Bongoville avec son cimetière familiale, son stade de football, son hôtel de luxe construit pour la coupe d'Afrique des nations 2012 et ses villas pour fonctionnaires bien alignées (les villas). Et enfin à la sortie de la ville nous trouvons notre bosquet d'arbres qui nous donnera assez d'ombre pour manger à l'abri du soleil qui donne encore.
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Cimetière de la famille Bongo ! |
Trente minutes plus tard, après un riche déjeuner (boeuf, poulet, saucisses, allocos, frites, riz et légumes) nous reprenons notre pérégrination pour atteindre rapidement la rivière "eaux claires" qui mérite particulièrement bien son nom. Elle se situe juste avant l'entrée de la ville de Léconi et est le lieu privilégié pour la baignade, le lavage du corps, du linge et de la vaisselle.
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Tout le monde à l'eau ! |
Lors de mon dernier passage des enfants s'amusaient même à sauter de la rambarde du pont en exécutant des figures à faire pâlir un gymnaste mais aujourd'hui ce n'est pas possible car le niveau de l'eau est trop bas.
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L' Eau Claire ! |
Après cette halte rafraîchissante nous entrons dans Léconi et partons à la recherche de notre hôtel. Cela ne devrait pas être trop compliqué vu la taille de ce village. Renseignements pris on a été un peu trop loin , demi-tour et au bout de 2 min on le localise juste à côté du magnifique cinéma des plateaux fermé en 1985. Bienvenus à l'hôtel Léconi !
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Cinéma des plateaux Batéké ! |
Nous ne sommes pas mécontents d'être enfin arrivés et nous aspirons tous à une douche bien méritée. Si le temps de parcours fut assez long c'est que nous avions oublié de prendre en compte la dizaine de check-points que nous avons du franchir.
Nous avançons dans ce qui ressemble à une résidence hôtelière qui se serait figée il y a 20 ans. Elle a du être fort agréable ! Peu importe ce qui compte c'est de récupérer nos 5 chambres que j'ai réservées il y a maintenant une semaine et qui contiennent tout le confort nécessaire car j'ai retenu le modèle "standing" à 25 000 FCFA. Et bien en terme de confort nous allons être servi. Le gérant nous accompagne vers ce que l'on appelle l'annexe qui correspond à la partie "luxe" de l'hôtel. Cette annexe comporte 6 chambres en tout aussi nous allons pouvoir nous y installer tous ensemble. Les portes sont ouvertes les unes après les autres et les couples pénètrent aléatoirement dans les pièces ainsi proposées. Chacun y va de son exploration et il ne faut pas longtemps pour nous retrouver tous rassemblés dans le couloir central car il y a quelques petits soucis !
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Hôtel Léconi |
Tout d'abord 5 chambres sur 6 ne disposent pas de l'eau chaude. Ensuite celle qui a de l'eau chaude a une climatisation assourdissante. Une seule chambre possède un réfrigérateur mais il est en panne et c'est le cas aussi de la seule télévision que nous avons repérée. Je passe bien sûr sur les différentes formes animales que nous découvrons avec délices. Il va donc falloir de nouveau palabrer. Conclusion, nous allons bénéficier du tarif à 15 000 FCFA pour nos 5 chambres et gardons la 6° pour disposer de l'eau chaude.
Nous prenons enfin possession de nos appartements et organisons la noria pour ceux qui souhaitent une douche tempérée. Tout va pour le mieux !
Cette journée encore inoubliable touche à sa fin et il faut encore penser à se restaurer même si nous n'avons pas trop faim aussi nous rejoignons un établissement sorti de terre début août donc tout neuf et qui est tenu par un certain M. Paul que j'avais eu au téléphone lors de l'organisation de ce séjour. Entre parenthèses je croyais qu'il s'occupait aussi de l'hôtel mais en fait il a servi d'intermédiaire ce qui explique peut-être notre accueil pour le moins pittoresque. Bref nous pénétrons dans un restaurant avec tables rondes, nappes blanches, bouquets de fleurs, salle de détente pour prendre un apéritif et fumer un cigare, bar et zone pour petits-déjeuners. 3 étoiles quoi !
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Enfin à table ! |
Notre hôte nous accueille très (trop ?) chaleureusement et nous présente son établissement avec force détails. Bon enfin on atteint la table et après avoir avalé un repas frugal (au grand dam de M. Paul) on rejoint notre palace pour une nuit bien méritée car demain levée à 7 h pour pouvoir partir à la bonne heure en safari.
Encore une très bonne journée dans la région du Haut-Ogooué !
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