16 mars 2017
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Pélicans ! |
Ce matin c'est quartier libre pour tout le monde et Chris nous a présenté les différentes activités possibles. Pour Murielle et Elise se sera balade en bateau pour voir les otaries et les pélicans, Béa part avec Chris et Victoria pour une sortie en quad dans les dunes de sable et pour ma part je vais m'offrir un saut en tandem au-dessus du désert du Namib.
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Moment de détente ! |
Ces activités vont nous occuper toute la matinée et on va tous se retrouver vers 13 h environ pour le déjeuner et raconter nos expériences.
Béa n'a jamais fait de quad et une légère appréhension légitime va s'emparer d'elle au moment de chevaucher l'engin. Mais il ne va pas lui falloir longtemps pour maîtriser la bête et rapidement elle va pouvoir s'en donner à coeur joie en escaladant et dévalant les dunes. Elle va même regretter que la virée s'achève aussi vite !
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Prêtes à bondir ! |
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Sortie de l'avion ! |
Quand à moi je vais prendre un pied total car ce saut entre Atlantique et désert du Namib est le plus beau que j'ai jamais fait. Et surtout je l'ai réalisé en totale décontraction profitant pleinement de tous les instants, depuis le décollage jusqu'au retour au sol en passant bien sûr par la phase planante de chute libre. Bref que du bonheur !
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Phase planante ! |
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Entre océan et désert ! |
Il est temps de reprendre ses esprits et maintenant tous à table.
Après le déjeuner que nous prenons chez "Spur", une chaîne spécialisée dans la viande, nous nous dirigeons vers le township de Mondesa afin d'approcher la culture locale. Un arrêt dans un marché local nous permet de découvrir quelques produits exotiques et colorés. Il y a même quelques chenilles prêtes à déguster mais ce sera pour plus tard.
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Sur le marché ! |
Avant de pénétrer dans le township proprement dit, nous faisons aussi une halte dans un jardin d'enfants où nous allons rencontrer une femme Héréro en habit traditionnel qui est la responsable du lieu et qui va nous parler de son peuple. Son nom est improbable, "mama Naphataline"
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Trop craquant ! |
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Toujours très sages ! |
La population namibienne est essentiellement répartie en 12 groupes ethniques, les Héréro représentent environ 7% des habitants. Ils font partie des peuples Bantous originaires d'Afrique Centrale. Les femmes ont une tenue très caractéristique héritée des missionnaires allemands de l'époque victorienne, une énorme crinoline portée sous un nombre indéfini de jupons et l'ensemble assorti d'une coiffe en forme de corne. Elise ne résiste pas à l'envie d'essayer ce superbe costume qui lui va comme un gant, elle est définitivement adoptée.
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Elise devient Héréro ! |
Cet habit traditionnel est porté très souvent et dans les régions fréquentées par les Héréro il n'y a pas besoin qu'il y ait une fête pour le vêtir.
Nous poursuivons notre tour et bientôt atteignons le township de Mondesa.
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Jeux d'enfants ! |
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Township de Mondesa ! |
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Vue du township ! |
Contrairement aux "bidonvilles" dont nous connaissons tous la mauvaise réputation, ici le concept namibien est totalement différent. Il faut savoir que l'Etat cherche à loger tout le monde et des grands travaux d'infrastructure existent partout. A Swakopmund nous avons pu vérifier l'existence de ces chantiers de construction de petites maisons. Ainsi les nomades qui veulent se sédentariser pour trouver du travail arrivent sur place et s'inscrivent sur une liste d'attente (jusqu'à 5 ans tout de même). Ils habitent alors le township et n'ont pas le droit de construire de structure permanente.
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Distributeur d'eau ! |
Pas d'eau courante ni d'électricité. Pour l'eau des pompes la distribuent mais il faut payer même si la somme est dérisoire et le courant électrique alimente uniquement des lampadaires pour l'éclairage des rues.
Ce qui frappe aussi quand on pénètre dans cette partie de la ville c'est la propreté. Pas d'ordure à l'horizon ! Chris nous guide jusqu'à une petite école locale qui jouxte une boutique de produits artisanaux (statuts, bracelets, tissus, etc...).
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Une rue transversale ! |
Les enfants courent autour de nous toujours volontaires pour poser et nous accompagnent pendant la visite. Maintenant ils se moquent de nous car nous devenons des élèves à notre tour et nous essayons tant bien que mal, mais plutôt mal, de parler Xhosa. Cette langue d'Afrique australe est la deuxième après le Zoulou et se caractérise par l’insertion de "click" dans la phrase prononcée. Vous savez les "click" ceux sont les bruits que l'on fait en claquant sa langue dans la bouche. Et bien là il s'agit de faire de multiples variations en utilisant des tonalités différentes et chaque son a une signification bien précise. Dur dur !
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A l'école des "Click" ! |
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Prêts pour la photo ! |
Après ce cours accéléré en langue Xhosa, nous avons un petit creux aussi Chris nous emmène t-il chez Hafeni, afin de découvrir quelques spécialités. L'endroit est sympathique et bien tenu et nous nous retrouvons tous attablés devant un ensemble de plateaux sur lesquels sont disposés des aliments. Nous allons ainsi déguster dans le désordre, des chenilles en sauce, des épinards, de la purée de haricots, du porridge et du poulet mariné. Inutile de dire que nous sommes un peu surpris d'autant qu'il nous faut manger avec les doigts mais passée la première chenille le reste suit tranquillement.
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Chez Hafeni ! |
Nous nous rappellerons longtemps cette expérience culinaire. Maintenant retour en ville pour une promenade libre. Nous en profitons pour partir découvrir un peu le centre de cette petite station balnéaire et avons vraiment l'impression le temps d'un instant de revenir 35 ans en arrière à Fribourg en Allemagne tant les boutiques ont le cachet germanique.
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Centre de Swakopmund ! |
Un dernier bon restaurant en bord de mer installé au sein d'un vieux remorqueur désaffecté suivi d'une bonne nuit vont clore cette journée riche en émotions. A propos du restaurant c'est le Tug et le remorqueur échoué sur la plage est le Danie Hugo.
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Hôtel A la mer ! |
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