samedi 29 octobre 2016

Voyage à Franceville !

Il était une fois un voyage à Franceville...

Nous serons bientôt  le lundi 31 octobre, il sera 16 h et nous prendrons la direction de la gare d’Owendo pour attraper l’Express de 18 h 50 qui va nous transporter à vive allure jusqu’à Moanda, la ville du manganèse, située à 619 km de Libreville. Je dis à vive allure car si tout va bien nous devrions arriver vers 6 h du matin soit après 11 h de voyage à la moyenne de 56 km/h. Pour rappel, lors de mon dernier déplacement à Franceville en avril 2015 la moyenne fut de 37 km/h et le voyage dura 18 h alors…

Le parcours du Transgabonais !
Mais avant de poursuivre plus avant un petit retour en arrière s’impose car la préparation de cette semaine de vacances sur les plateaux Batéké est à elle seule une expérience et puis il sera intéressant de comparer la théorie à la pratique.

Il y a plus de six mois que le projet a pris forme et la période de la Toussaint fut rapidement choisie car il nous fallait au moins 5 à 6 jours. La région de Franceville, le Haut-Ogooué,  située à l’est du Gabon, est constituée de plateaux recouverts de forêts et est frontalière avec le Congo. 2 parcs privés y sont implantés et la nature lui a offert fleuve, rivières, canyons et variétés de paysages, que de bonnes raisons pour y aller.

Jour J – 1 mois : c’est le moment de commencer à prendre les contacts nécessaires récupérés de-ci-delà grâce aux bouches à oreilles. Nous décidons d’y aller en train et de revenir en avion puis sur place nous devons gérer la visite de 2 parcs indépendants, les transferts routiers et une nuit à Franceville. Premiers appels téléphoniques pour réserver le train et l’avion et premières désillusions, c’est trop tôt pour avoir les plannings de voyage, quinze jours avant minimum. Bon alors on poursuit sa quête et on passe à la réservation des parcs. Pour le premier cela va assez vite et en plus il propose un « pack » incluant récupération à la gare, hôtellerie, restauration, visites sur place et transfert routier agrémenté de passages par des points d’intérêts comme les chutes de Poubara et le fameux pont de lianes.

Jour J – 15 jours : Toujours rien concernant le 2° parc et impossible de joindre l’hôtel que nous souhaitons à Franceville. Pas de panique ! Les plannings de transport doivent être disponibles alors occupons-nous des trajets aller-retour. Pour le train c’est chose faite assez rapidement car nous savons désormais que nous allons pouvoir être récupérés en gare de Moanda le 1° novembre. Par contre pour le retour c’est un peu plus compliqué car tout d’abord nous n’avons toujours pas d’informations quant à nos activités dans le 2° parc, l’hôtel à Franceville n’est toujours pas réservé et surtout il n’y a pas de vol le samedi, jour que nous avions prévu pour rentrer sur Libreville. On respire un grand coup et on se décontracte.

Jour J  - 7 jours : Enfin notre contact du 2° parc nous donne des informations nous permettant de planifier des dates, l’hôtel à Franceville ne répondra jamais car les personnels sont en grève et nous décidons de rentrer en train dès le vendredi soir.

Jour J – 3 jours :
  • -          Le voyage en train aller-retour :   þ
  • -          La réservation du 1° parc :   þ
  • -          Les transferts entre parcs :  þ
  • -          La réservation du 2° parc :  þ
  • -          La restauration et l’hôtellerie au 2° parc :  þ
  • -          Le retour vers Franceville :  þ

 Jour J : on reprendra le fil de l’histoire…..

dimanche 2 octobre 2016

Promenade dominicale à l'arboretum Raponda Walker !

La météo est toujours clémente et les pluies tardent à arriver aussi nous en profitons pour marcher en forêt. La plus proche est celle de l'arboretum Raponda Walker située au Nord de Libreville juste avant le Cap Estérias.

Nous connaissons bien désormais ce coin du Gabon car nous y avons parcouru tous les sentiers balisés et même les autres dont le fameux circuit rouge qui nous permet de rejoindre la mer et une plage de sable blanc après 2 h 15 de marche.
Iule !
Après les traditionnelles iules ou scolopendres d'un noir ou d'un rouge très intense, nous découvrons aujourd'hui un nouveau spécimen plus petit mais tout aussi joli. Il est bicolore jaune et noir.
Scolopendre !

Phyllobotrium pour les pros !
Sinon en matière de plantes il y a toujours autant de Phyllobotrium Spathulatum, (j'ai pas trouvé plus simple) cet arbuste qui peut atteindre 7 m de haut dont les feuilles restent toujours situées à la cime formant ainsi un véritable bouquet. Si l'on gratte un peu l'écorce alors on peut sentir une odeur très caractéristique connue de tous rappelant une crème célèbre, le camphre contenu dans le baume du tigre. En frottant l'écorce sur une surface douloureuse on peut atténuer les effets d'un léger traumatisme comme une foulure ou un coup.

Vite ! un garrot !
A propos d'arbre, nous avons aussi découvert aujourd'hui le Niové. Ce bois très dur sert traditionnellement à fabriquer des pagaies mais aussi des chevrons, des traverses de chemin de fer ou encore du mobilier. Si on le "blesse" en grattant l'écorce alors il "saigne". En effet sa sève est d'un rouge sang et se met rapidement à suinter mais pas de problème cet arbre cicatrise vite. En pharmacopée on en frotte les gencives endolories des nouveau-nés pour faciliter l'apparition des dents. 


La promenade va se poursuivre tranquillement et nous avons encore l'occasion de trouver des fruits ou des champignons inconnus.
Cerise en coque ?
Champignons !









Il est temps de rentrer et pour ne pas se perdre il suffit de suivre le panneau.

Par ici la sortie !