mercredi 31 décembre 2014

Bem vindo à Sao Tomé ! (épisode 1)

Pour les fêtes de fin d’année nous décidons d’aller passer quelques jours sur l’île « chocolat » autrement dit Sao Tomé et Principe. Indépendante depuis 1975, cette ancienne colonie portugaise se situe à environ 300 km à l’ouest de Libreville soit 30 mn d’avion.

C’est ainsi que le 22 décembre nous nous retrouvons dans un Boeing de la Ceiba Intercontinental après seulement une heure de retard (on commence à s’habituer à ces décalages horaires africains). Lucas, notre chauffeur pour tout le séjour, nous accueille à l’aéroport et nous conduit à l’hôtel qui va nous servir de camp de base, le "Praia", plage en portugais. 

Nous posons les valises et plouf ! Dans la grande piscine d’eau salée de l’hôtel. Nous y restons tout l’après-midi en attendant de retrouver Eugénio, notre tour opérator, avec qui nous allons organiser ce séjour. Pour le repas du soir  nous envisageons de le prendre à l’extérieur de l’hôtel en se promenant le long de la route qui mène au centre ville.

Nous n’avons pas prévu 2 choses importantes : nous sommes sur l’Equateur donc à 18 h il fait déjà nuit et les lampadaires sont en panne et surtout nous longeons le bord de mer et c’est l’heure pour les crabes de rejoindre la terre ferme. Aussi au bout de 20 mn nous rebroussons chemin car entre la nuit qui nous empêche de voir où on met les pieds et les crabes qui arrivent de tous les côtés on préfère la tranquillité du restaurant du Praia.

Nous faisons ensuite un petit tour dans le parc de l’hôtel et cette fois nous tombons sur les crabes de terre qui sortent de leurs trous creusés dans la pelouse et qui se trompant de direction atterrissent dans le fond de la piscine où ils seront ramassés tranquillement le lendemain pour servir de repas.

23 et 24 décembre : découverte de la jungle saotoméenne

Jacques fruit !
Au menu de ces 2 jours c’est randonnée forestière dans le parc national OBO qui se situe au centre de l’île. Afin de mieux profiter du temps qui nous est donné nous dormirons au sein du parc dans un gîte attenant le jardin botanique de Sao-Tomé à 1145 m d’altitude.

Après 1 heure de voiture (route et piste) à travers villages et plantations de bananes nous atteignons notre point de départ (649 m) qui se trouve en pleine forêt après avoir récupéré notre guide, Francisco, l’un des trois gardiens officiels du parc national. A peine débarqués que nous sommes déjà saisis par l’odeur de la forêt et la luxuriance de la végétation.

Désormais nous allons marcher en permanence au milieu d’un décor vert que notre guide va nous faire découvrir petit à petit. De très gros fruits attirent notre attention, il s’agit de « jacques fruit » en langage local, portés par le jacquier.

 La piste est large et agréable et nous passons très souvent au milieu de bambouseraies qui occupent une grande partie de l’espace à cette altitude (environ 800 m). Elles sont très utiles pour stabiliser le terrain soumis à de fortes précipitations et le bois sert à la fabrication de meubles.

La faune est riche en oiseaux et l’île compte de très nombreuses espèces endémiques. Nous allons entendre de multiples chants et voir quelques beaux spécimens comme le Selelê ou le Truqui grâce à Francisco qui imite parfaitement leurs vocalises et attire ainsi les volatiles au plus près.
Nous quittons bientôt la piste pour entrer dans la forêt primaire et c’est à ce moment là que nous recevons notre première averse tropicale. Notre guide sort la machette qui va maintenant devenir indispensable pour dégager un chemin semé d’embûches. Ici la végétation pousse vite et les arbres tombent régulièrement obstruant alors le passage.
Forêt primaire !


Nous allons ainsi grimper pendant plus d’une heure pour atteindre une altitude proche de 1000 m en progressant au  milieu d’une végétation incroyable. Parmi les curiosités il y a l’Estrangulador qui n’est pas un super héros mais une espèce de liane qui prend naissance sur un arbre quelconque à une hauteur de 5 à 10 m, la graine originelle ayant été déposée par un oiseau, et qui pousse ensuite en direction du sol. La multiplication de ces lianes finit par littéralement étouffer l’arbre porteur qui se vide progressivement ne laissant à la fin qu’une structure composée des lianes.
Jardin botanique !

Après 6 h de déambulation nous rejoignons notre gîte situé à 1145 m d’altitude. Il est composé de quatre chambres de 2 personnes, dispose de l’électricité donc de l’eau chaude  quand le groupe électrogène fonctionne et d’une petite cuisine équipée d’un feu marchant au pétrole.
Romantique !

Comme vous le voyez sur la photo, le groupe électrogène n’a pas fonctionné et nous avons donc mangé à la bougie, très romantique ! J’oubliai, la douche fut froide bien sûr !
Après une bonne nuit passée à entendre des grillons faire la sérénade jusqu’à 3 heure du matin et avoir eu bien froid ce à quoi nous ne nous attendions pas du tout, nous avons apprécié un café bien chaud accompagné  d’un morceau de pain et d’une banane.

Maus olhos !
Une petite visite du jardin botanique nous a permis de découvrir les nombreuses plantes de la région puis nous avons repris la piste pour remonter en forêt primaire et atteindre le sommet du jour situé à 1476 m ce qui va nous donner l’occasion d’apercevoir quelques autres sommets environnants sortant de la brume. Pendant cette ascension Francisco va nous décrire les bienfaits des plantes médicinales et notamment celle qui éloigne le mauvais œil.


Si les oiseaux sont toujours aussi nombreux, les fleurs sont aussi présentes et notamment les Bourdons de singe qui sont de magnifiques plantes composées d’une tige pouvant aller jusqu’à 2 m de haut et surmontée d’un bourgeon rouge vif qui laisse apparaître de une à quatre fleurs jaunes.




Autre fleur spectaculaire, le Bec de perroquet qui mérite parfaitement son nom. Les fruits sont aussi très présents car il y a de multiples espèces d’arbres dont nous ne pouvons retenir les noms tellement ils sont nombreux.

Cacao de macaque !
Le retour s’effectue par une descente vertigineuse sur un sentier toujours aussi glissant et nécessitant parfois  une intervention de la machette et c’est avec un certain soulagement que nous retrouvons une piste plus praticable et notre 4 x 4 en fin d’étape (650 m).
Descente en pleine jungle !

Plus de 6 h se sont encore écoulées aujourd’hui et c’est fatigués mais heureux avec pleins d’images dans la tête que nous rejoignons notre hôtel pour le repas du réveillon car nous sommes le 24 décembre.

  Feliz Natal !

jeudi 18 décembre 2014

Week end à Nyonié !

Embarquement !
Nous voilà partis pour deux jours de dépaysement garanti, enfin c’est ce que dit la publicité ! Nous partons en effet pour le petit village de Nyonié qui se trouve en dessous de la réserve présidentielle Wonga Wongé. Pour atteindre ce havre de paix composé d’une vingtaine de bungalows tenu par Betty notre hôte c’est déjà l’aventure.

Bras du fleuve !
Partis  vers 9 h du port « Michel Marine » situé au sud de Libreville (15 mn de chez nous) nous embarquons pour une traversée de l'estuaire d'environ 1 heure en pirogue à moteur puis nous nous faufilons dans les méandres des bras du fleuve Komo qui mène au petit village de Matec Mavie. Nous montons alors avec nos bagages à bord d'un véhicule 4x4 décapotable pour terminer le parcours par une piste relativement bonne.
et de l'eau !

Un peu de boue ...
 Il y a quand même un peu de boue par endroit et avant un petit sommet de côte le véhicule doit même s'y reprendre à deux fois en reculant afin de nous désembourber et franchir cet obstacle naturel. D'ailleurs en déchargeant les sacs nous nous rendrons compte que le coffre n'était pas vraiment étanche car le sac de nos amis est maculé de boue et Pascal, moi et deux autres personnes avons été éclaboussés à l'arrière des jambes lors d'un passage dans une grosse marre d'eau boueuse.
Savane !


Bungalow avec vue sur la mer !
Il nous faut environ 45 mn pour atteindre le campement dont 5 mn au cours desquelles nous avons été attaqués par des mouches piqueuses ou "mordeuses". Des coriaces !
Ainsi il est 11 h lorsque nous arrivons au campement de Nyonié situé de l'autre côté de la pointe Denis, côté océan, dans un site naturel splendide, dépaysant et sauvage. Nous déposons nos affaires dans la case B3 qui nous est attribuée et filons prendre un apéro bien mérité avant de déjeuner. La case, avec vue sur l’océan, est sommaire mais néanmoins équipée d’un petit climatiseur et les commodités (douches et WC) situées à l’extérieur sont en parfait état.

Nous passons à table vers 12 H 30 et le chef a préparé un couscous pour notre tablée de 15 car nous mangeons tous ensemble dans une ambiance conviviale et bon enfant. Au programme de la journée sont prévues une virée en 4x4 et pour les plus courageux une sortie nocturne sur la plage pour espérer voir les tortues Luth.

Bon appétit !
Avant de partir pour le safari nous assistons à un spectacle impressionnant à côté de la case réservée au petit déjeuner. Les restes de nourritures sont déposés sur une souche coupée à ras du sol simulant une sorte d’assiette en bois située au bord d’un talus surplombant une zone humide et boisée. Au bout de 10 mn de patience et en restant à distance raisonnable nous voyons alors apparaître, venant du bas de la plage, un puis deux varans dont le plus grand fait au moins 1m50 de longueur. Nous sommes revenus au temps de la préhistoire ! Les 2 monstres sont impressionnants et engloutissent les restes en quelques instants avant de repartir vers le marécage situé en contrebas. Rassurant non ! Voilà des bons chiens de garde !

Paysages !
Buffles ! 
16 H nous remontons dans les 4x4 et partons pour environs 3 h 30 de piste. Nous allons évoluer entre  forêt vierge et savane. C’est une succession de paysages magnifiques et d’une  grande diversité, les contrastes sont étonnants et surtout les animaux vont être au rendez-vous ce qui n’est jamais garanti.

Qui me gratte le dos ?
 Nous allons ainsi nous retrouver face à face avec les éléphants, les buffles et toutes sortes d'oiseaux. La rencontre avec un groupe composé de huit éléphants dont 3 petits est magique  car nous allons pouvoir rester à moins de 50 mètres d’eux pendant environs 5 mn avant que la femelle, gardienne du troupeau, nous fasse clairement comprendre que le spectacle avait assez duré.
Assala !
 Cette belle  escapade dure 3 h 30, et la dernière heure de piste va se faire de nuit (18 H 30 ici au Gabon) à la lueur des phares du 4x4. Debout à l’arrière du véhicule nous scrutons en vain la piste qui se déroule devant nous mais profitons au maximum d’un autre sens, l’odorat. Nous prenons alors conscience des nombreux effluves de la forêt et découvrons des nouveaux parfums très agréables.

19 H 30, l'apéro nous attend qui sera ensuite suivi d’un dîner composé de poisson, pommes de terre et crêpes au dessert. La première partie du programme est un franc succès, nous avons hâte de poursuivre l’aventure.

Vers 22 H, nous prenons la direction de la plage qui se situe en contrebas de notre bungalow (30 mètres) pour voir si les tortues luth sont venues pondre. Décidemment notre bonne étoile nous escorte toujours car à peine avons-nous marché 500 m que nous tombons sur des traces en provenance de l’océan qui se dirigent vers le haut de la plage où se trouve le sable sec hors de portée des vagues.
Tortue Luth !

Nous les suivons et là encore un autre spectacle magique s’offre à nous : une tortue Luth est en train de creuser un trou pour y pondre ses œufs. C’est un animal très impressionnant qui dégage une grande force. Nous attendrons l’ensemble du processus avant de nous coucher et c’est ainsi  que nous rejoindrons notre lit à 1 h du matin. Le travail de la tortue est fastidieux, elle creuse un trou, y pond ses œufs et ensuite elle camoufle l’endroit en effaçant toutes traces de son passage en repoussant le sable avec ses nageoires puissantes et en se déplaçant en rond autour du trou initial d’où la longueur du processus. Elle rejoint enfin l’océan vers minuit et demi. Toutes les conditions étaient réunies pour vivre cet instant incroyable, une pleine lune et la marée montante au bon moment.
Ponte !

La nuit va être courte mais le sommeil sera profond et pleins de rêves. 5 h 30, le réveil sonne car nous faisons partis des 5 courageux inscrits à la randonnée pédestre prévue le dimanche matin. Et oui la chance souriant aux audacieux nous voulons réaliser l’ensemble du programme possible pendant ce week-end.

Petit déjeuner rapide et en route pour une marche de 3 h à travers forêts et savanes. Le 4x4 va nous déposer au bout d'un quart d'heure de piste mais voilà qu'au bout de 5 mn nous tombons déjà sur un éléphant qui s'enfuit devant nous et disparaît dans la forêt dense, nous n'avons pas le temps de le prendre en photo mais il est très grand. Une fois de plus la chance est avec nous, éléphants, buffles, singes, écureuil, oiseaux, fourmis rouges et toutes sortes de petites bestioles. D'ailleurs les mouches piqueuses ne nous ont pas lâchés durant 10 bonnes minutes lors de la traversée d’une zone forestière. Le guide nous a arraché des rameaux de branches pour nous protéger en les agitant autour de nous dans tous les sens jusqu’à ce que nous quittions cet endroit.

Béa dans la savane !
Le guide nous a fait nous rapprocher d’un troupeau de buffles qui était en contrebas à au moins 500 m de nous mais ces derniers n’ont apparemment pas apprécié notre présence et ont décidé de nous chasser, nous avons donc piqué un sprint sur 500 mètres pour nous éloigner au plus vite et atteindre la piste car nous étions en pleine savane. Arrivés sur le chemin un bruit de branches cassées nous a fait nous retourner et nous avons alors vu les buffles s'engouffrer dans la forêt à une cinquantaine de mètres derrière nous. Nous ne les avions absolument pas entendu revenir sur nous et avons quand même eu un peu peur !

Quelle soif !
Entre la chaleur ambiante, l’humidité et cette petite course, il était temps de boire un coup aussi notre guide nous a-t-il fait goûter l'eau de liane. Pour cela, à l’aide de son coupe-coupe, il a sectionné une liane pour en faire un bâton d’environ cinquante cm de long et il suffit alors de mettre ce bout de liane verticalement pour en faire couler une eau claire et fraîche. Dommage que toutes les lianes ne réagissent pas de la même manière !

La plage de Nyonié !
Il est 9 heures lorsque nous rejoignons le camp en ayant longé la plage sur un bon kilomètre et avoir aperçu encore 5 traces de passage de tortues. Nous prenons un petit rafraîchissement bien mérité et direction le sable blanc  car nous avons bien chaud et un petit bain est le bienvenu. Pascal fait la connaissance d'une méduse qui mécontente lui pique alors le mollet, nous sortons de l'eau en hâte car nous ne savons pas de suite ce qui l'a piqué, mais d'après les traces sur la peau (rougeur, petites cloques et brûlure) ça ne peut être que ça. Pascal frotte la zone avec du sable et rince à l'eau de mer. Par précaution nous allons quand même voir le responsable qui nous confirme bien la nature de la blessure. 
Pour moi la baignade est terminée, je n'ose plus aller dans l'eau !

Ce week-end va bientôt se terminer aussi nous commençons à rassembler toutes nos affaires et faisons nos sacs afin d'être prêts pour le départ de 14 H. La brulure est déjà oubliée, un dernier apéritif sur place et nous passons à table (pilons de poulet et riz avec ananas en dessert).

Nous montons dans les véhicules, retour vers l'embarcadère par le même trajet que la veille et là le bateau nous attend pour Libreville, où nous arrivons à 16 heures la tête rempli de belles images qui viendront compléter notre album de souvenirs.


Voilà encore un week-end bien rempli. Nous avons eu énormément de chance car la faune était au rendez-vous et le temps au beau fixe. 

dimanche 7 décembre 2014

Marathon du Gabon !

Dimanche 30 novembre 2014, c'est l’événement sportif de l'année à Libreville car ce week-end plus de 12 000 coureurs vont fouler les rue de la capitale gabonaise en participant aux différentes courses qui vont du 1,5 km enfant jusqu'au marathon remporté cette année en 2 h 24 mn.

Pour ma part j'avais décidé cette première année de participer au 10 km car compte tenu des conditions climatiques locales (30° et 75% d'humidité) je ne voulais pas prendre de risque d'autant que mon entrainement  se résumait à 10 footing  en 3 mois dont 4 sur tapis. 

Par ailleurs afin de créer un esprit de cohésion j'ai pris le parti d'inscrire toute la promotion de médecins sur cette même distance, promotion qui a eu deux mois pour se préparer mais quand on a entre 25 et 30 ans...

Et c'est ainsi que la 6° promotion est entrée dans l'histoire sportive de l'Ecole de santé militaire en étant la première à participer à un tel challenge. Certains devant assurer le soutien médical de la course, je suis parti avec 16 coureurs et c'est avec 16 coureurs que j'ai franchi la ligne d'arrivée.

Inutile de dire qu'ils étaient tous particulièrement fiers et que cet événement restera graver dans leur mémoire mais aussi dans le mienne.
Une belle promotion de Finishers !

mardi 2 décembre 2014

Donguila et sa mission !

PK 12 !
Carrefour Ntoum !
Le dimanche 23 novembre  dernier nous cherchions une occupation et avec une météo capricieuse difficile de nous décider. Finalement nous avons décidé de prendre la route le matin de bonne heure pour nous rendre à la mission Saint-Paul de Donguila fondée en 1878.

Ce petit village appelé Donguila est situé sur la rive droite du fleuve Komo et pour y parvenir nous empruntons la Nationale 1 jusqu’à Ntoum (direction Lambaréné) en quittant Libreville par le fameux PK12. Au carrefour principal de Ntoum nous prenons une piste longue de 30 km plein sud. Au bout de la piste c’est une vue plongeante sur l’estuaire et l’arrivée à la mission qui est érigée sur le flan d’une colline.

la piste !

C’est la première fois que nous faisons de la piste aussi longtemps et pourtant il n’y a que 30 km mais nous allons mettre 50 mn pour les parcourir et en plus la piste est bonne. Cela promet quand nous irons un peu plus loin dans le territoire sur des pistes plus difficiles. En même temps c’est ce que nous recherchons.
Entrée originale !


Un énorme fromager s’est abattu à l’entrée du village et les habitants l’ont découpé pour finalement transformer ce problème initial en une belle réalisation.

l'école !
Cette mission catholique est  l'une des plus anciennes du pays et 2 années après son implantation le petit village verra sortir de terre maisons, écoles, ateliers, jardins potagers, plantations vivrières et une chapelle.
Vue sur le Komo !
Puis se sera l’ouverture d’une école destinée à l’éducation des filles qui sera assurée par une communauté de religieuses. Donguila continue à exister grâce à l'internat qui fait aussi vivre la paroisse. Si au cours d'une messe on récolte 1000 à 2000 de nos francs (3,5 €) venant de fidèles, c'est vraiment un grand miracle car les villageois ont la réputation de ne pas avoir particulièrement la main très ouverte envers l'Eglise.
intérieur de l'église !
 Il est aussi intéressant de noter que cette église est inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO et qu’il s’agit d’une reconstruction à l’identique de l’ancienne mission.
L'église mesure 30 mètres de long sur 13 mètres de large; son clocher de 15 mètres de hauteur, abrite une seule cloche construite bien plus tard.

L'église !
 L’intérieur est très joli et les nombreuses statues colorées donnent du charme à cet établissement.


Porc-épic en ragoût !
Nous faisons tranquillement le tour de la mission puis nous reprenons la route pour rentrer sur Libreville non sans passer par le restaurant  Santa Barbara où je vais découvrir un nouveau plat de la brousse : le porc-épic en ragoût. On aurait dit du lapin. Encore une expérience culinaire dont on se souviendra !