mardi 10 janvier 2017

Mayumba 2

Vendredi 30 décembre 2016.

La salle à manger !

Réveil en douceur après une nuit très reposante, la literie est vraiment remarquable. Un bon petit-déjeuner plus tard et nous reprenons la piste pour nous rendre à la plage située du côté de l'aéroport. Ce matin nous avons prévu une promenade en bord de mer et peut-être verrons-nous des animaux à la baignade, on peut rêver !


Nous allons cheminer une bonne heure avant de faire demi-tour non sans avoir profité pleinement de l'océan.
80 km de plages de sable blanc !
Un radeau en bambou échoué nous donne envie de faire la grande traversée mais dès la première tentative il s'avère qu'il ne supporte le poids que d'une seule personne alors adieu notre transat !
C'est encore loin l'Amérique !
Pas d'animaux mais une mer belle et du sable blanc à perte de vue. C'est un joli endroit et cette promenade est très agréable. De retour à l'aéroport nous rejoignons le centre de Mayumba et son célèbre bar de la plage. Si si il y a vraiment un endroit aménagé avec filet de volley-ball et petites tables en bois et nous sommes sûrs que c'est le lieu principal des rencontres et des loisirs car la tenancière de la taverne nous confie que c'est bien ici que les gens se "lavent". Encore une belle expression !
Le bar de la plage !

Mayumba et ses tortues !
Retour à l'hôtel et repos avant un départ vers 15 h pour effectuer notre safari personnel. Pour ce faire nous allons prendre notre propre 4x4 et prendre la direction de Tchibanga sur environ 20 km jusqu'au nouveau carrefour indiquant l'entrée du village de Louboumo. Nous prenons à gauche et nous nous dirigeons vers le village de Mougagara.
Bientôt Mougagara !
A partir de ce moment nous allons parcourir 50 km exactement d'une route bitumée entièrement neuve qui va rester parallèle au bord de mer. Nous commençons par une zone forestière et rapidement nous nous retrouvons en pleine savane où des îlots de végétation composés essentiellement d'arbres viennent rompre la monotonie.
Réhabilitation de villages !
Au détour d'un virage apparaît soudain un ensemble de maisonnettes aux couleurs vives. Un panneau nous indique qu'il s'agit d'un projet de relogement composé d'une vingtaine d'habitation afin d'y accueillir des villageois que nous apercevons effectivement un peu plus en retrait de la route dans leur habitat traditionnel de murs en bois et de toits en tôle. Mais pour l'instant, pas âmes qui vivent dans ces structures neuves ! Bienvenu à Pongar ville nouvelle !

Neige ou sable ?
Nous poursuivons notre route non sans profiter pleinement du paysage très contrasté qui s'offre à nous. Nous progressons le long de lignes parfaitement parallèles constituées de la route en bitume bleu et de ces lignes blanches, des bas-côtés en latérite d'un rouge vif, d'une bande de sable blanc dégagé lors des travaux de terrassement et de cette savane à l'herbe verte.
Bac pour Gamba !
Il est presque 17 h lorsque nous arrivons au bout de ce long ruban bleu, au village de Mougagara. De toute façon il est impossible d'aller plus loin sauf à prendre le bac pour traverser la Nyanga qui donne son nom à la région. Si le coeur vous en dit alors faites la traversée et tenter de rejondre Gamba par la piste mais là c'est une autre histoire !
Eléphant au coucher du soleil !
En ce qui nous concerne nous rebroussons chemin et à partir de maintenant nous allons rouler doucement sur ce même long ruban bleu et observer attentivement la savane autour de nous car c'est le moment que choisissent les grands fauves pour sortir ! Enfin presque ! En fait de grands fauves nous allons quand même apercevoir 3 buffles que nous surprenons juste derrière un bosquet et un éléphant au loin en train de brouter tranquillement.
Zone réhabilitée !
Nous sommes presque au bout du chemin et le soleil attaque déjà sa descente terminale lorsque nous sommes attirés par un bruit de craquement. A deux cents mètres, un énorme éléphant qui nous a parfaitement repérés poursuit son travail de sape pour faire manifestement tomber  un manguier sauvage. Maintenant arrêtés au bord de la route, nous profitons du spectacle pendant 15 bonnes minutes. Parfois le pachyderme stoppe son entreprise de démolition et se positionne franchement face à nous, bouge les oreilles et... se remet au travail.
Mieux qu'une machine !
Il étend sa trompe au maximum vers le haut, l'enroule autour des branches et des lianes et soudain un craquement plus fort que les autres se fait entendre, il vient d'atteindre son but, le manguier s'écroule le recouvrant partiellement, le festin peut commencer.

Le jour va bientôt disparaître mais nous avons pu assister à ce très beau spectacle naturel digne d'un reportage animalier. Nous rejoignons notre lodge pour un dernier dîner et un sommeil plein de beaux rêves car demain nous rentrons mais nous coupons le retour en deux et nous ferons étape à l'hôpital Schweitzer à Lambaréné pour y passer la dernière nuit de l'année 2016.



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