dimanche 1 mars 2015

Les Monts de Cristal ! (épisode 1)

Il existe de nombreuses aires protégées au Gabon et c’est en 2002 que fut officialisée la création des 13 parcs nationaux actuels. Après celui d’Akanda (arboretum Raponda Walker) puis de Pongara (Nyionié et la Baie des tortues), nous poursuivons nos découvertes du pays en nous rendant dans le parc des Monts de Cristal.

Le parcours !
Situé dans la province de l’Estuaire, il est constitué d’une forêt ancienne peu perturbée par l’homme. Cela en fait une des zones les plus diversifiées d’Afrique pour les plantes et les papillons ;  orchidées et bégonias y sont normalement abondants  mais nous ne verrons pendant notre court séjour que des jeunes pousses d’orchidées, pour les fleurs il faudra revenir. Nous allons aussi pénétrer dans un massif montagneux car les sommets dépassent les 1000 m.

Mbolo !
L’autre intérêt de ce parc et pas le moindre est qu’il abrite 2 barrages hydroélectriques de la Société d’Energie et de l’Eau du Gabon (SEEG) fournissant à eux seuls plus de 40% de l’électricité de la capitale, Libreville.

Notre « expédition » va durer 3 jours pour faire la route tranquillement et visiter les barrages. L’accès à ce parc nécessite 2 autorisations, l’une des parcs nationaux qui nous fournira un guide pour les 3 jours et l’autre par la SEEG pour utiliser leurs infrastructures « hôtelières » (2 logements de 3 chambres chacun avec sanitaire et douche sur le site de Kinguelé et la restauration collective prévue pour les employés des sites).

Nous prenons la route le vendredi vers midi et après 75 km de bitume nous quittons la nationale 1 au niveau du village de Ndounieng pour prendre une piste de latérite que nous ne quitterons plus désormais. Il nous a fallu 1h30 pour faire ce tronçon et nous nous arrêtons sur le bord le la piste pour prendre un repas tiré du sac.
La piste !

Fil conducteur !
 C’est parti pour 43 km de piste très carrossable que nous allons parcourir en près de 2 heures, pauses comprises. Notre fil conducteur sera la ligne à haute tension et parfois la rivière. Le terrain est couvert de végétation luxuriante aux multiples teintes vertes qui contrastent avec le rouge de la piste. Parfois des petits ponts de bois nous obligent à ralentir mais rien de difficile.

Piste et poussière !
Nous arrivons en fin de journée au site de Kinguelé, au niveau de la centrale électrique, de la zone d’habitation et de restauration. Nous prenons possession de nos logements, y déposons nos affaires et signalons les petits problèmes que nous rencontrons et qui seront vite résolus : pas de lumières dans les chambres.


Vue de la zone de restauration !



Béa au barrage de Kinguelé !
Comme il fait encore suffisamment jour une visite du barrage qui alimente la centrale est organisée et nous reprenons les 4 X 4 pour trois kilomètres de piste et 100 mètres de dénivelée. Arrivés sur place nous franchissons la retenue d’eau grâce une passerelle métallique avec nos véhicules pour rejoindre la prise d’eau et l’entrée du tunnel d’alimentation qui amène l’eau au dessus de la centrale.  Le personnel de l’usine qui nous a accompagnés nous fait une démonstration de ramassage des branches et autres troncs qui encombrent parfois la prise d’eau (opération à effectuer tous les 2 jours) puis nous rejoignons le bord principal de la retenue d’eau qui permet de vider le trop-plein dans la rivière. En ce moment la chute d’eau est faible mais la saison des pluies qui commence devrait permettre une remise à niveau du lac.
La retenue d'eau de Kinguelé !

Le jour tombe vite et il est temps maintenant de reprendre nos véhicules pour rallier le site principal et prendre un repas bien mérité. Le réfectoire est très correct, une table nous est réservée et nous avons un buffet à notre disposition (poisson et côte de porc en plat principal accompagnés de riz et de manioc).

Retour à la chambre pour une première nuit au sein de ce parc.
Centrale de Kinguelé le soir !

3 commentaires:

  1. Votre récit est très pertinent,aujourd'hui c'est encore trop beau, le cadre s'est amélioré il y l'espace barbecue,des zones de bain, des éléphants et singes approchent le camp...

    RépondreSupprimer
  2. Le Gabon mon pays est merveilleux est encore inexploré... l'envie m'envahit rien au regard de ces images.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 4 ans plus tard nous y pensons encore. Merveilleux pays !

      Supprimer