dimanche 4 décembre 2016

Mon dernier 10 km de Libreville !

Nous sommes le dimanche 27 novembre 2016 et pour la 3° année consécutive je vais participer au Marathon de Libreville. Après les 21 km en 2015, je redescends sur le 10 km afin de pouvoir accompagner les stagiaires médecins de la 8° promotion qui sont désormais inscrits systématiquement à cette course afin de favoriser leur esprit de cohésion.

Le plateau sportif est toujours relevé et les athlètes kényans ou éthiopiens monopolisent les places d'honneurs sur le marathon.

Me chercher pas !
Le départ est donné pour les trois courses à 8 h 30 et il fait déjà chaud ! Etant bien placé au moment du coup de feu qui libère les athlètes je me retrouve rapidement au 1° km sans avoir été gêné et atteins le 2° km en 10 min ce qui constitue pour moi un départ peut-être un peu trop rapide car je vise de passer sous l'heure.
Jusqu'ici tout va bien !
Maintenant arrive la portion la plus difficile car la pente du boulevard triomphal s'accentue progressivement jusqu'au 4° km avant de redescendre un tout petit peu puis de reprendre du pourcentage jusqu'au 5° km, lieu du demi-tour.

Je passe en 27 min au ravitaillement et attaque le retour qui promet d'être très long. Je suis toujours dans le rythme mais je sens bien que le plus dur est à venir car même la partie descendante ne me permet pas de récupérer.

Peu importe, je suis toujours dans mon timing et la barre des 55 min reste mon objectif. Je profite de chaque coureur qui me double pour reprendre du rythme et je rencontre des personnels de l'Ecole sur le parcours qui constituent autant d'encouragements.


Cherchez-moi !
Enfin le portique de la ligne d'arrivée et un temps de 55 min 15 sec au compteur. Objectif atteint.
Tout va bien !
Maintenant il faut déjà penser à récupérer et boire dès que possible car la température est élevée (35°). Les stagiaires arrivent les uns après les autres et tous atteignent la ligne d'arrivée sans encombre. Là aussi objectif atteint, ils auront désormais une histoire sportive commune à se raconter.
Et de trois !
Quant à moi, je m'en retourne à la maison à pieds tranquillement en pensant à cette course que je viens de faire pour la dernière fois ce qui constitue le premier signal fort de notre fin de séjour qui va arriver rapidement même s'il reste encore 7 mois.

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